Devant le portail de l'école

Thessalie regarda Elfiane qui essayait de détourner la louve, mais rien n'y fit. Elfiane n'avait pas l'air bien, elle devint toute blanche et tomba au sol.

(bon ma vieille il faut faire quelque chose, ce appeau va bien nous aider.)

Elle se remit à jouer et sentit tout à coup une chose étrange, un sens qu'elle avait ressentit lors de la fête après le match de quidditch serdaigle-poufsouffle l'an dernier.
Elle fit le vide et devint calme, ce n'était plus la même. Elle sortit du appeau une agréable mélodie douce, qui fit passer un message de confiance.

(on ne veut pas de mal à ce bébé. Il faut que tu nous laisses passer pour que l'on emmène Mrs Weasley accoucher. Je sais que tu veux le protèger mais nous sommes de ton côté, tu peux nous suivre pour voir arriver cet événement.)

Et Thessalie avança lentement.

Charlie arriva en courant, perturbé et très essouflé.

Lilyyyy ! Tiens bon, j'arrive !

Patsy suivait à son rythme le futur père et cria à la cantonnade un "oui, tiens bon Milly, j'ai ammené le champagne pour fêter çà !"

Seulement la course de Charlie s'arrêta au niveau de la louve noire.

Hummm... Lilyyyy, y'a un imprévu, mais tiens bon !

Levicorpus !

Charlie se mit à léviter et attendit d'être hors de portée de la louve avant d'avancer dans les airs vers son aimée... Patsy, elle, se contenta de ronchonner et attendit qu'on l'invite ou qu'on empaille la louve pour qu'elle puisse passer sans avoir à user de la magie, vu les efforts qu'elle avait fait pour suivre Charlie, sans la moindre petite rasade raffraîchissante...

*Une première racine apparut, puis une seconde, et de fut un arbre entier qui éventra la terre pour en sortir.
Résine et Chorophyle s'ébrouèrent, projetant des centaines de petits bouts de terre autour d'eux.*

- Emir, ta bouteille! Que se passe-t-il?! s'inquiéta Résine en se tournant vers lui.
- Résine, je crois que j'ai compris, fit sa soeur en lui tapotant l'écorce.
Regarde qui est là....
- #!?%**! s'exclama Résine en voyant la louve. Mais...

Elfiane: A part Emir, de tous les gens présents, tu es la seule à comprendre ce que dit Résine. Le nom de la Louve est Junko

*Il tourna la tête et vit l'étrange spectacle qui se déroulait.*

- Mais ça ne va pas du tout! s'exclama-t-il. Cette femme a besoin de calme pour accoucher!? Qu'est ce que vous faites tous là?
- C'est facheux Résine, nous ne pouvons pas la bouger, il va falloir opérer ici...
- Allez , allez, poussez vous un peu de là les enfants, nous allons arranger ça trés vite!
Emir, laisse donc Charlie s'occuper de sa dulcinée et écarte toi un peu. ce qui doit se passer ici doit rester en famille.
Toi la petite qui joue, c'est bien, continue mais en t'écartant de quelques mètres, et toi Elfiane, recule avec ton loup. Laisse #!?%** rester avec nous, elle est de la partie.
Patsy trés chére, attention à ne pas vous emmeler dans les branches.

*Une fois que tous furent écartés selon les consignes, Résine et Chlorophyle entamérent un trés étrange chant, plein de puissance et de vigueur.
Lentement, des têtes de bambous par centaines éclorent du sol, formant un cercle parfait autour des siamois, du jeune couple et de la louve.
En quelques secondes, un cercle impénatrable de végétation avait séparé Emir, Elfiane, Thessalie et Nanaki des autres.
Plus rien ne pouvait troubler l'accouchement de Lily.*

*Emir vit apparaitre les siamois avec soulagement. Enfin du personnel qualifié pour ce genre de choses!
Il laissa Lyli aux bons soins de son amri et s'écarta comme convenu.
Quelques instants plus tard, ils étaient devant un impénétrable taillis de verdure.*

- Pour un pique nique... commença Emir en laissant sa phrase en suspend.
Vous avez toujours faim?, demanda-t-il aux enfants. Moi, je crois que tout ça m'a un peu coupé l'appétit, par contre je serai pas contre un petit remontant..., conclut-il plus pour lui même

Elfiane: Nanaki est avec toi, tu peux le gérer tant que tu restes dehors.

La nausée avait fini par passer. Elfiane se redressa pour voir arriver Charles. Elle n'eut pas le temps de lui dire de ne pas passer qu'il avait déjà lévité pour passer la louve.

(Pourquoi est-ce que je ne connais pas ce genre de sorts moi?)

Elle secoua la tête dépitée et vit alors arriver les fous joyeux.

"Résine! Chlor'..."

Mais elle ne put terminer sa phrase qu'ils étaient déjà auprès de Lily et Charles les entourant, eux et la louve d'une barrière de végétaux. La fillette soupira. Et dire qu'elle n'assisterait pas à la naissance du bébé... Elle en était presque déçue. Elle se tourna vers Emir.

"Professeur, pourquoi est-ce que Junko ne m'a pas laissée passer?"demanda-t-elle timidement en rougissant légèrement.

Pendant ce temps, elle caressait Nanaki qui était venu se frotter contre elle et lui lécher le visage lorsqu'elle s'était sentie mal.

Thessalie continua à jouer mais lorsqu'elle ne vut plus Mrs Weasley, elle stoppa.

(apparemment ça ne fait pas grand chose quand je joue.)

Elle attendait maintenant le son de ce bébé qui allait naître.

- Junko n'est pas une Louve comme les autres, commença Emir, mais ça, tu le verras bien quand tu avanceras dans ta lecture du Canis Lupus.
La race à laquelle elle appartient est une race gardienne.
Si elle ne t'a pas laissé passer, c'est juste parce que tu n'avais pas l'appeau.
C'est le seul langage qu'elle comprenne quand elle est ainsi investi d'une mission, à savoir, marquer du sceau de la nature l'enfant à naitre.
Ne t'en veux pas à toi, c'est juste une question de technique, la rassura-t-il.

*Il se tourna vers Thessalie qui semblait fixer le mur de roseau en attendant quelque chose.
Il posa une de ses grosses pates brulées sur sa petite épaule.*

- Ca ne sert à rien de rester, fit il en devinant qu'elle attendait aprés la fin de l'accouchement.
Mettre un enfant au monde dure en général plusieurs heures. Mrs Weasley a juste commencé son travail. Crois moi, nous saurons quand l'enfant sera né.

* Pour la naissance de Katchoo, tous les animaux de la foret s'était mis à hurler pendant plus d'un quart d'heure*

- Venez toutes les deux, je pense qu'il est temps d'y aller. Je suis sûr que vous avez cours cet aprés midi, et moi, j'ai des mains à soigner...

Après les paroles du professeur, Thessalie décida d'aller en cours.

- Ok professeur. Moi je file en cours.

Et thessalie partit.

- A plus tard Elfiane, Tache de ne pas être trop en retard à ton cours, rajouta-t-il en lançant un regard amusé à Nanaki.

*Sur ce, le professeur Karajic tourna les talons direction sa roulotte*

[bon... merci de me jouer après jusqu'au 9 juillet...]

Elfiane acquiesça, un peu déçue mais n'avoua pas à Emir qu'elle n'avait pas réussi à en traduire une seule ligne... Quand il leur dit de partir, elle suivit Thessalie, un peu déçue aussi de ne pas pouvoir assister à la naissance.

Bien que la végétation cachait les événements, il n'en était pas de même pour les bruits, les cris et les commentaires allant bon train ! Quelques heures passèrent avant que plusieurs oiseaux juchés sur les bambous s'envolèrent en choeur en chantonnant avec éclat l'arrivée d'un nouveau venu ici-bas...

Un fiacre blanc et doré s'arrêta devant le portail de l'école et le cochet en descendit pour ouvrir la porte et aider à descendre les Misses Thurman, mère et fille. Les deux sorcières se précipitèrent vers la végétation luxuriante qui disparaissait au fur et à mesure de leur avancée. Lily, reposant sur un lit de feuilles gigantesques se reposait, les yeux fermés, tandis que Charlie lui caressait le front, d'un regard aimant et inquiet. Résine tenait un petit bout de sorcier dans ses branches alors que Chlorophylle le tanait pour pouvoir le porter à son tour.

Charlie remercia la maman de Nanaki qui avait du faire un truc bien, vu comment il la grattait sous le cou et qu'elle en redemandait puis il alla à la rencontre des Thurman. Ils parlèrent un instant, Lily n'entendit pas ce qu'ils se disaient mais comprit en voyant l'air abassourdi de sa grand-mère quel était le sujet de discussion.

Je vous remercie encore, vraiment merci du fond du coeur, je demanderai à Timide de vous prévoir un endroit dans le jardin pour que vous puissiez venir voir notre enfant..., dit-elle, presqu'en murmurant.

La suite fut des plus touchantes, Résine eut du mal à confier le bébé à sa mère, Lorietta et Léa se battèrent oralement pour savoir qui resterait veiller sur l'enfant pendant la prochaine semaine alors que Woofie lêchait les petits pieds qui dépassaient de la palme qui servait de linge pour le bébé. Charlie était tout ému et ce fut Lea qui l'aida à monter dans le fiacre, tandis que Lorietta s'occupa de faire léviter doucement sa fille et son enfant vers le fiacre. Le cochet prit soin pendant ce temps des deux chevaux alors que Lorietta alla remercier vivement les Siamois.

On rentre à la maison ?, fit Lily à son bébé...

Toute la famille partit en direction de Pré-au-Lard et les Siamois disparurent peu après à leur tour...

Le cours d'orientation terminé, Théodore ne rentra pas directement au château. Voulant vérifier ce qu'il entendu dans les légendes, il fit un détour par le grand portail du chateau.

Quand il arriva, il ne put réprimer un frisson devant la scène lugubre qui se dessinait devant lui: le grand portail, si chalereux d'habitude, prenait un caractère sollennel en tronant au premier plan sous la pluie battante et le ciel grisâtre. Rien ne semblait vivre au delà de cette mystique barrière. Au delà, c'était l'inconnu.
D'ailleurs, les lieux étaient desertiques, comme si tous les êtres doués de vie avait senti les forces obscures se presser de l'autre côté.
La confiance de Théodore déclina légèrement.

- Allons! Mon petit Ringuemette, ressaisis-toi, enfin! Certes le tableau est inquiétant, mais tu sais très bien que derrière, il n'y a rien.... Eh maintenant, au travail...
Théodore commença à inspecter soigneusement le portique. Il avait entendu dire qu'une rune de grande puissance, gravée sur le portail, protégeait l'ensemble de l'école des forces du mal, comme un bouclier invisible qui condamnerait l'accès du domaine à toutes les créatures maléfiques.

Théodore se mit donc à inspecter le portique, à la recherche d'une gravure qui pourrait être susceptible d'être magique. Il comptait bien dessiner cette rune sur son cahier de cours ( le cahier de soins aux créatures magiques, puisque c'était le seul qu'il avait en main. Un beau croquis, dans la marge...que les profanes assimileraient à une quelconque rature!)Toutefois, il fallait faire vite, car le cour de l'après-midi allait commencer.

Pendant qu'il cherchait, une idée vint toutefois le faire douter:
- Si une telle protection existait, comment expliquer les évènementstragiques des années précédentes?