Campement du Lac de la Main Blanche

Maxime fit un sourire géné à Lupin qui arriva et rangea prestement les crins de licorne dans sa poche ventrale en faisant bien attention pour que ceux qui n'avaient pas encore compris que tout était sa faute ne le grillent pas.
Prenant une grande inspiration, Maxime s'approcha alors du poulicorne en jetant par moment des regards sur la mère de celui-ci...
Arrivé prés de lui, Maxime sortit de sa poche un des sandwichs qu'il avait récupéré dans la bibliothèque aprés leur rencontre avec le portrait hurlant... Il l'ouvrit, retira soigneusement le morceau de poulet qui s'y trouvait car, intelligent qu'il était, il n'aurait evidemment jamais donné un bout de viande à une licorne-evidemment, qui donc aurait pu faire ça, hein? Je vous le demande!!- mit la touffe de cheveux qu'il s'était arraché dedans et tendit la main vers le poulicorne...

* Allez, fais pas la gueule, on est quittes... et moi, j'peux m'prendre un coup de sabot de ta maman, hein!! Tu vois bien que je suis pas un vrai méchant... tu m'as fait mal, je t'ais fait mal,si on y réfléchit bien on a tous les bons ingrédients pour devenir les meilleurs copains du monde!!*

Maxime savait que les animaux sentait les choses, et il espérait bien que l'animal magique allait se rendre compte que rien dans son comportement n'avait eu pour but de leur déclarer une guerre ou autre...

"T'en penses quoi?" dit-il fébrilement...

*Oz regarda un instant Sarah, l'air incrédule, puis réalisa que le ton de sa propre voix avait pu la surprendre et ses joues rosirent d'un coup. Elle s'était emportée un peu vite sans doute...*

- Rien Sarah... C'est juste que... Ca m'énerve de rien pouvoir faire maintenant qu'un idiot a tout gâché !

*Elle tourna la tête vers l'endroit où se trouvait Maxime quelques instants plus tôt, le regard lançant presque littéralement des éclairs, puis se tourna de nouveau vers la gryffondor*

- Je suis surprise que tu t'interposes entre moi et elle, poursuivit-elle d'un ton quelque peu radoucie, esquissant un sourire à l'adresse de sa camarade.

*Lorsqu'Emir précisa aux filles qu'il n'y avait plus qu'à reculer, Oz marmonna encore quelques qualificatifs fleuris à l'attention du représentant des poufsouffles : il n'avait pas le droit de perturber quelque chose d'aussi sacré, mythique, exceptionnel... Les esprits leur en voudraient à mort, c'était sûr et certain. Un poing serré, signe de son agacement, l'autre tendue vers Sarah, elle s'apprêta à suivre le professeur Karajic.*

(Ma baguette est près du feu avec mon sac... Pourvu que je n'en aie pas besoin...)

Maxime: Grace à ta FOUDROYANTE intelligence et ton EXTRAORDINAIRE mémoire, tu retires cette abomination que serait un morceau de poulet dans un sandwich offert à une licorne, et tends ton sandwich à la salade et aux cheveux à l'animal...
Il te regarde craintivement, mais son comportement devient moins affolé. Il se pose finallement à un métre ou deux de toi, puis, doucement, arrache quelques crins de sa crinière, et tend une encolure nerveuse vers toi...

*Malheureusement, la panique a gagné le troupeau, et aucun des adultes ne prête vraiment attention à la scene de réconciliation qui se déroule entre Maxime et le Poulicorne, même sa mére...
Les adultes, affolés par la panique de l'un de leur petit, continuent de hennir et de cabrer en secouant leurs longs cous argentés.

Emir força les filles à reculer progressivement, les bras bien écartés pour les protéger. Il essayait de se vouloir rassurant, mais il savait tout ce que la scene pouvait avoir d'horrible pour les enfants.
Etre rejettés par de telles créatures était d'une violence presque sans égal...*

**Elfiane soudain, s'écarta et revint vers les licornes. Les bras écartés, pour montrer qu'elle ne leur veut aucun mal, elle se laisse tomber à genoux dans l'eau devant elle. Sacrifice pour réparer l'affront qui leur a été fait. Elle ne regarde aucun des humains, juste les licornes, d'un air implorant. Elle voudrait juste réparer, offrir son coeur, son amour pour sauvegarder la paix des licornes. Elle reste ainsi, attendant la réaction de ces êtres superbes et gracieux, prête à toutes les éventualités, ne pensant à rien d'autre qu'à l'amour qu'elle ressent pour les licornes et à la honte que lui a procuré l'acte de l'un des garçons.**

*Toujours sous le choc, je voyais me semble t-il la tête du professeur Lupin au-dessus de la mienne, les lèvres remuantes, mais il devait parler une langue qui m'était inconnue, je ne comprenais rien de ce qu'il disait....Puis sa tête devint floue pour ensuite redevenir normale...*

(un enchantement??? sans doute!)


-"Pofseesurr Lpiun???

*Je restais alongé, en tout cas mon cerveau ne voyait pas la necessité de se lever et n'en n'avais pas envie et moi encore moins*

*Sarah écouta les explications d'Oz et la vit rougir. Un sourire timide apparut sur son visage, suivi d'une rougeur extrême*

(Ohh... Elle est trop mignonne quand elle sourit...)

*S'appercevant qu'elle recommençait à avoir des pensées bizarres, elle secoua la tête pour les chasser et commença à reculer en prenant la main d'Oz, la baguette levée*

Allez, tout va bien... Reculons...

- Exactement, fit Lupin rassuré, en continuant de jetter de rapides coups d'oeil à droite et à gauche...C'est moi, le professeur Lupin... Tu as pris un mauvais coup, mais...

*Son attention fut immédiatement attirée par la silhouette d'Elfiane se détachant du groupe pour tomber à genoux devant les licornes

(Qu'est ce... mais... que... )

-ELFIANE! cria-t-il.

Elfiane: tu n'entends pas la voix de Lupin, couverte par les bruits des sabots et les cris des licornes.

Maxime est bouche bée devant la réaction du Poulicorne....

* Ben t'es peut-être pas si bête en fait*

Il prit l'offrande de l'animal et rangea les nouveaux crins avec les autres, discrètement...

Il fit un énoooooooooooorme sourire à l'animal et tendit sa main pour voir s'ils étaient amis-amis..
Tout le tumulte l'entourant l'indifférait et il aurait pu voir arriver un coup de sabot qu'il n'aurait pas sourcillé.
Il avait l'impression d'être totalement en phase avec l'animal, se disant qu'il aurait réagi exactement de la même façon si les licornes étaient venus compter les sorciers au chateau....

"Ben scuse hein!! J'suis pas trés fin parfois.. on fait la paix, ok?"

Maxime: Dans le regard du Poulicorne, tu lis une sorte d'amusement... Il a visiblement passé l'éponge, mais ce n'est pas le cas des adultes: sa mére l'empéche d'approcher.

Elfiane: Par chance pour toi, la main d'Emir n'a pas été assez vite pour t'attraper par la col de ta cape, et te voilà devant les animaux furieux...
Mais ta tentative n'est pas tout à fait vaine.
La licorne la plus proche de toi, repose ses pattes à terre et te jette un regard nerveux.
Tu sens en elle une grande tristesse, et tu comprends qu'elle a parfaitement saisi ta pacifique intention...


Une à une, les licornes cessent de marteler le sol comme un tambour, et c'est alors un silence presqu'assourdissant qui tombe sur le camps.
Elles observent, dans de petits mouvements brusques qui trahissent leur anxiété, la réaction de la licorne qui s'est arretée.
Celle ci fait volte face vers la forêt, se place à sa lisiére et hennit d'un ton clair:
L'appel est sans équivoque, elles fonçent vers les bois où se tient leur "chef", et disparaissent dans la pénombre de la Forêt Interdite.
Bientôt elles ne sont plus que de vagues lueurs...

La derniére licorne encore présente revient alors d'un pas léger, pose son museau quelques secondes sur l'épaule d'Elfiane, puis, en quelques foulées, rejoint la sécurité des bois.

**Elfiane relève les yeux lorsque la licorne fasse à elle repose ses sabots au sol. Le regard emplit de tristesse de la licorne imprime sa marque en elle, plus sûrement qu'un coup de sabot sur sa peau. Les larmes roulent le long de ses joues. Elle sait. Son geste a fonctionné, mais les licornes partent. Pourtant, elles sont apaisées. Lorsque la dernière des licornes vient poser ses naseaux sur son épaule, la jeune fille penche légèrement la tête et une larme perle au coin de sa joue avant de tomber sur le naseau frémissant de la licorne qui s'éloigne ensuite jusqu'à la sécurité de la forêt.

Elfiane reste un instant encore immobile, jusqu'à ne plus entendre aucun bruit dans la forêt et se relève, tremblante. Elle se rent seulement maintenant compte du risque qu'elle a pris. Pourtant, elle se sent apaisée. Elle a fait ce qu'elle avait à faire. Elle avance, tête droite vers Emir, prête à subir son courroux. Elle ne dit pas un mot. Son regard est grave, mais emprunt de paix.**

-Je-ne-suis-pas-content, articula sourdement Emir en fixant Elfiane.
Tu as pris un risque inutile et complétement idiot, je devrais t'enlever vingt points pour m'avoir désobéi à un moment aussi dangereux..., continua-t-il toujours à voix basse. ... mais par ton geste, tu as certainement redonné de l'espoir aux licornes, et même si elles nous ont quitté prématurément, elles reviendront, j'en suis sûr... pour ça tu mériterai trente points... alors l'un dans l'autre, je présume que je peux accorder 10 points à Poufsouffle... Mais que ça ne se reproduise jamais, je serais beaucoup moins compréhensif à l'avenir..., acheva-t-il dans un sourire qu'il essayait de masquer.

*Ces derniers mots bien que chuchottés, étaient un ordre sans équivoque.
Il s'adressa dans un filet de voix aux enfants prés de lui:*

- Restez calme, ce n'est pas tout à fait fini... Et pas d'acte héroïque, n'est ce pas Elfiane...

*En face d'eux, un premier centaure venait d'apparaitre...*

**Elfiane acquiesça et remercia Emir du regard pour les 10 points qu'il venait d'accorder à sa maison. Quand Emir lui dit pas d'acte héroïque, la jeune fille ne put s'empêcher de sourire. Elle eut pourtant l'impression qu'il venait de se crisper. Elle se retourna pour voir arriver le centaure et resta sur place, paralysée entre la peur et l'émerveillement. Peur, parce que les centaures étaient des êtres qui n'aimaient pas les humains et l'émerveillement parce que, malgré tout, ces êtres étaient emprunt de magie et dégageait un charisme qui la fascinaient.**

Maxime eut envie de roupéter contre cette mère indigne mais tout à coup, tout se calma...
Maxime ne comprit pas du tout ce qui se passait mais il vit tout de même que les licornes étaient en train de quitter le lieu et ce, par sa faute....

* Merde, merde, merde!!*

Maxime commença à se dire qu'il avait tout fait foiré...
Jetant des regards dans tous les sens, il aperçut Elfiane à genoux

*Mais qu'est qu'elle fiche? ah ces filles alors!!*

Maxime eut alors une envie de bien faire, et, comme si rien ne s'était passé, il commença à tranquillement compter les licornes qui partaient:

"Un... deux... trois.......12"

Il se retourna ensuite vers les profs, tout sourire, leva un bras et dit joyeusement:

"Y'a 12 licornes m'sieur, 9 adultes et trois petits!!"

*Lupin lança un regard hébété à Maxime.*

Douze... licornes?, demanda-t-il.

*Il lui fallut quelques secondes pour comprendre que le Poufsouffle répondait à la question qu'il avait posé avant... que ça ne dégénère...*

(Quel fiasco... ), pensa-t-il en soulevant redressant doucement Saterjee.

-Oui Maxime, elles étaient douze, merci... Tu m'expliqueras pourquoi tu as essayé de scalper ce pauvre animal dés que nous serons... à l'abris... conclut il sinistrement en voyant que un à un les centaures sortaient du bois, arc en flehes prêts à servir.

*L'un d'eux avançait vers Emir, une longue lance à la main. Le Patriarche, ou du moins son déléguè sans nul doute.*

-Maxime, Jonathan, aidez Saterjee à se relever, et amenez le prés du feu, faites doucement, hein? Il est un peu sonné, et certainement plein de courbatures... Ganotis, viens avec nous aussi... Et surtout: Pas de gestes brusques, ou idiots. Gardez vos mains loin de vos baguettes... pour l'instant...

Les garçons: Vous pouvez voir que Lupin a mis une main en retrait prés de sa cape, prêt à n'importe quelle éventualité.

-Humains, vous avez rompu le sceau sacrée de la cérémonie des licornes, accusa d'une voix forte le Centaure à la lance.

*Il avança un peu plus, révélant la robe brune et tacheté de son corps.
Sur sa tête, une courronne de blé séchée posée sur sa chevelure noire.
Son visage reflétait une colére contenue mais réelle.
Il pointa la lance vers le groupe*

- Vous devez partir. Ce soir, vous n'êtes plus nos hôtes en ces lieux.
Ne serait ce la présence de vos poulains, nous vous aurions chassés sans plus d'égard.
Rassemblez, rangez, retournez dans la sécurité de votre forteresse, et laissez nous redonner à ces lieux leur sérénité d'autrefois... conclut il en plantant le bois de sa lance dans la neige.

*Les dix centaures qui l'accompagnant clament à l'unisson un cri d'accord sur le verdict de leur chef.*

*Les mots du Centaure frappérent Emir de plein fouet...
Rassemblez...
Il jeta un regard nerveux autour de lui... Sexik et thorfin manquaient toujours.
(S'ils ne sont pas déjà morts, je les tue moi même...)
Il fit un pas vers le Centaure:*

-Nous reconnaissons nos torts, et n'allons pas à l'encontre de votre décision. Nous allons repartir mais... Il manquent deux élèves à l'appel... Me permettrez vous d'aller les chercher? Il ne survivraient pas à une nuit entière dans les bois...

*Le Centaure observa un bref moment de silence et acquiessa:*

- Votre désagréable attitude ne justife en effet sous aucun cas la mort des poulains. Allez les chercher, mais faites vite, même vous, n'êtes pas en sécurité...

*Emir dit quelques mots à l'oreille de Lupin et partit sur les traces des enfants. Un centaure l'arrêta alors qu'il allait s'enfoncer dans les bois.*

-Ils sont à la recherche des Buissons d'épines pour l'aile de l'animal, mais ils n'ont trouvé que les épines de la vie... fit il d'une voix égale.

*Le professeur Karajic s'enfonça sans plus attendre dans les bois, traquant le moindre indice de la destination des deux Serpentards.*

**Elfiane regarda le centaure. Ils étaient chassés de la forêt... Elle en ressentit une honte immense. Les larmes coulèrent de ses yeux, seule partie de son corps semblant encore mobile. Elle aurait voulu faire quelque chose pour rendre la paix aux centaures également , mais elle doutait que cela fonctionne. Son regard était implorant. D'une voix tremblante, elle osa tout de même demander:**

N'y a-t-il aucun moyen de rendre la paix à la forêt? Ne peut-on pas vous aider?

*Oz avait marmonné des "joyeusetés" à l'adresse des garçons inconscients qui avaient brisé un moment aussi magique jusqu'à ce que les centaures soient sortis de la forêt. Elle les regarda sans mot dire tandis qu'ils s'adressaient au professeur Karajic avec autant d'admiration que de crainte, puis le professeur partit chercher les deux élèves manquant à l'appel et Oz se rendit compte qu'il s'agissait des deux Serpentard. Elle suivit des yeux le professeur jusqu'à ce qu'il disparaisse, puis, tenant toujours la main de Sarah, elle resta immobile, fixant l'imposante stature des gardiens de la forêt. Elfiane parla ensuite, et Oz secoua doucement la tête en signe de dénégation. Les mots sortirent de sa bouche sans qu'elle les adresse à quelqu'un en particulier, mais ses prunelles sombres restées immuablement attachées au centaure à la couronne de blé.*

- Les esprits de la forêt sont en colère, le rite a été bafoué... Nous ne ferions que les couroucer davantage en nous interposant encore dans le cours des choses. La nature doit reprendre ses droits, sa magie ne renaîtra que dans la sérénité. Les hommes n'y ont pas leur place...

*Et, comme si elle réalisait alors l'étrangeté de ses propres paroles, elle écarquilla légèrement les yeux, puis les posa sur Sarah et d'un signe de tête, l'invita à rejoindre avec elle le professeur Lupin et les garçons près du feu. Elle tourna une dernière fois la tête vers les centaures, puis rejoignit les garçons.*

*Le centaure écouta avec attention la touchante plaidoirie d'Elfiane mais son resta visage impassible.
Son sourcil haussa avec l'intervention de Marisol.*

- Tu parles avec sagesse enfant, dit il d'un ton trés légérement radouci à l'adresse de la jeune Serdaigle, la rancoeur, la colère, le tourbillon de vos sentiments empoisonnent cet air. Il est maintenant vicié.

*Il reposa son regard sur Elfiane tandis que Oz rejoignait les autres.*

-Si tu souhaites nous aider, héritière de Poudlard, gardes en mémoire ce qui s'est passé ce soir, la honte qui te fend le coeur à l'instant même... transmet ta douleur pour que jamais ne se reproduise tel sacrilège...

*Il soupira avant de continuer d'un ton définitif:

- Si tu souhaites nous aider, pars de ce lieu. Ton droit de passage a pris fin pour ce soir, et ne garde de rancune qu'à ton espéce...encore une fois, elle est fautive.

*Sarah se laissa entraîner par Oz sans rien dire, perdue dans ses pensées. Elle fixait la jeune mexicaine avec concentration*

Heu..... Tu dis des trucs bizarres des fois.... J'ai pas tout compris je crois... C'est quoi cette sérénité des hommes qui n'a pas sa place dans le rituel bafoué de la forêt?

*Plongée dans ses réflexion, elle en avait même évincé Sexi, pourtant en grand danger...*

*Titia aquiescat aux paroles d'Oz....*

Le centaure avait raison, ils avaient rompu le rite et pour réparer cela, partir était la seule solution.....

Elle fit un leger signe de t^te à Thursday et suivit l'exemple d'Oz et de Sarah et se rapprocha des garçons...

Après avoir rejoind leur groupe, elle se pencha sur Saterjee pour voire comment il se sentait......

Ca va ? Pas trop de bleus et de bosses ?

*Oz sembla réfléchir un moment avant de répondre à Sarah.*

- C'est pas tout à fait dans cet ordre là, Sarah... En fait, je sais pas trop pourquoi, mais j'ai l'impression que je parle comme grand-mère Satinka des fois... Enfin pour faire simple : ce qui s'est passé ce soir est quelque chose de magique & sacré qui ne doit être souillé sous aucun prétexte. Mais l'hyppogriffe a été blessé, et d'après les centaures, il s'agirait de l'acte d'un humain. Donc nous ne sommes plus en phase avec la tranquillité des lieux, avec la magie qui les imprègne. Seuls les esprits purs, peuvent encore réparer les choses...

*Elle marqua une courte pause, puis reprit.*

- C'est comme si une grosse tâche d'encre avait été faite sur un T-shirt blanc, c'est très difficile à nettoyer. Mais c'est encore pire si tu essaies d'éponger avec quelque chose tout aussi plein d'encre...

*Elle tourna la tête vers Elfiane, à qui le centaure conseillait de partir, et lui dit doucement.*

- Viens Elfiane, nous ne devons plus rester ici maintenant...

*Et, comme si ça pouvait la rassurer un peu, elle rajouta.*

- Je suis sûre qu'elles se souviendront de ce que tu as fait.

*Et une fois près du feu, elle récupéra ses affaires, puis demanda au professeur ce qu'il fallait faire à présent, pour tout remettre en ordre. La roulotte était là, le feu brûlait encore, mais le professeur Karajic n'était pas encore revenu avec les Serpentard.*

**Les paroles du centaures blessèrent Elfiane, cependant, elle promit de savoir qui avait commis cet acte sur le poulicorne. Elle s'inclina respectueusement devant les licornes. Sans écouter les autres filles, elle se dirigea vers les garçons. Elle ne voulait parler à personne. Son regard, froid, emprunt de douleur, de honte se posait sur chacun des garçons, même sur Saterjee, qui pourtant était blessé.**

Maxime se sentit trés mal à l'aise... Il envisagea même de demander à Lily de lui faire à nouveau de la potion car il était évident pour lui qu'il était beaucoup moins gaffeur sous l'effet de celle-ci...

Lupin lui posa cette question qu'il voulut éviter et l'arrivée des centaures en masse fut son aubaine...

(Ouais mais quand même!!! Le respect c'est pas à sens unique quoi!! alors on doit se laisser bouffer sa tignasse sans rien dire!!! Et puis quoi encore...)

Maxime regrettait bien évidemment son geste mais il trouvait cette situation injuste...
Il baissa la tête et rejoint les autres avant de commençer à nettoyer le camp improvisé en silance et en évitant bien les tous les regards.

*Le professeur Lupin observait la scéne avec attention.
Les Centaures, bien que catégoriques ne manifestaient aucune envie de violence, ce qui était fortement rassurant.

En silence, il déploya sa baguette et se mit à remballer le plus gros des objets.
Il s'approcha de Maxime. Le voyant ainsi dépité, il glissa doucement jusqu'à lui et lui murmura de façon à ce que personne n'entende:*

- La premiére année où nous avons instauré cette excursion, une élève de Serdaigle a vomi sur les licornes... abus de chocolat, expliqua-t-il dans un haussement d'épaule. Les Centaures nous ont tous fait passer un rite de purification du corps...

*Il pointa discrétement le lac*

- Immersion dans le lac et incantations pendant treize minutes... treize longues minutes... Cette fois, ils ne nous demandent que de décamper, l'un dans l'autre, il y a du progrés... Nous sommes sur la bonne voie , finit il dans un sourire discret.