Le sentier du Lac de la Main Blanche

*Jonathan regarda l'insigne de prefet sur la robe de sexic.*

Tu est prefette, tu c'est je ne te croi pas du tous je vien de dérriére et il y a charles qui surveille. Moi aussi je suis prefet et je n'ai pas peur de tous.

(C'est pa vraie mais bon je ne vais pas avoir peur de sa tous de meme en plus c une serpentard, c'est des sales gamins ceux la.)

*Sarah n'avait rien dit durant le dialogue qui s'était ouvert. Les théories fumeuses sur l'âme des êtres lui collaient le bourdon. Elle était toujours accrochée à la main de Sexik et la regardait taquiner Jonathan avec un sourire béat. Elle n'avait pas encore conscience des prémisces des sentiments qu'elle pouvait bien éprouver pour son amie et mettait son bien-être sur le compte de l'amitié qu'elle lui portait.
La main chaude qui tenait la sienne la rassurait au point de lui faire oublier jusqu'au milieu hostile dans lequel elle se trouvait.*

(Ahh... Si ça pouvait durer comme ça longtemps, ce serait super....)

*Sexik roule des yeux, exaspérée*

- Tu ne sais même pas reconnaître une plaisanterie ?

(t'as besoin d'un Rictusempra pour te dérider, préfet de pacotille..)

*Elle n'attend pas de réponse et s'adresse à Lupin d'une voix candide.*

- Professeur Lupin.. C'est encore loin ? J'ai hâte de voir des Licornes ! Elles doivent être si jolies ! N'est-ce pas, Petit Chat ? ^^

*Elle prononce ces derniers mots en envoyant un clin d'oeil à Sarah qui ne semble pas rassurée, vu la manière dont elle lui serre la main..*

*Le clin d'oeil de Sexik fit monter le rouge aux joues de Sarah, faisant ressortir un peu plus les tâches de rousseur qu'elle avait sur le nez. Ne comprenant pas trop d'où venait son malaise, elle porta sa main libre et fraîche à son visage pour le refroidir et retrouver sa couleur de peau initiale*

(Mais qu'est-ce que j'ai, moi? La crève?)

*Avec un sourire légèrement gêné, elle répondit à Sexik d'une petite voix*

Ouais... Ce sera sûrement super...!

-Nous ne risquons rien, Jonathan. Nous sommes en paix avec eux tant que nous ne sortirons pas trop de ce chemin.

*Il laissa passer quelques rafales de toux avant de répondre à Sexik:*

-Nous sommes encore assez loin, en fait. Nous nous arrêterons pour gouter vers quatre heures, oh pas plus d'une demie heure... ça devrait nous amener au camps vers les 18h... mais les licornes, elles, ne seront visibles que vers minuit...

**Woofie avait sauté pour attraper sa barre chocolatée et vint s'installer sur l'épaule de son bienfaiteur pour machouiller gaiement sa "proie"... Charlie quant à lui, regardait partout au cas où.**

(Quelle idée quand même...)

**Quand tout à coup, le petit dragon grogna et sauta de l'épaule de Remus, faisant le dos rond et sortant ses griffes devant un bosquet qui bougeait bizarrement...**

Crôaaa !

**Le petit dragon sauta dans le bosquet et revint sa proie au bec, une chocogrenouille sauvage, qui battait encore des pattes arrières...**

Woofie!** s'exclama Elfiane** tu as capturé une chocogrenouille!

**La jeune fille ouvrit des yeux ronds. Elle aurait volontiers demandé au petit dragon s'il était d'accord pour partager sa proie, mais... Elle savait qu'il ne le ferait pas. Elle se contenta donc de le regarder, une petite lueur d'envie dans le regard.**

Jonathan : une araignée minuscule arrive à rentrer dans tes vêtements et commence à tracer sur ton corps en te chatouillant avec ses petites pattes...


Elfiane : Absorbée par la contemplation du cours de Remus, tu marches et rippes dans une bouse argentée. Tu te retrouves la tête la première dedans.

*Sexik couvre aussitôt sa bouche pour se retenir d'éclater d'un rire mauvais en voyant Elfiane s'étaler dans la mouise. Elle tente de prendre un visage horrifié et compatissant, toujours la main devant la bouche. Les yeux pétillants, elle s'exclame alors d'une voix horriblement hypocrite et mielleuse, même à ses propres oreilles. Elle est bien trop ravie pour réussir à jouer correctement.*

- Ohh, la pôôvre... Ca, c'est pas de chance !

**Elfiane se relève avec une moue dégoutée, mais cependant dignement. Elle prend de la neige PROPRE, et se nettoye le visage avec. Se tournant ensuite vers Sexik, elle ramasse du crotin [m'est avis que c'est une déjection de licorne auquel cas, le terme exact est crotin... le terme bouse n'est employé que pour les bovidés ] et l'envoie en plein sur la tête de Sexik.**

(Rira bien qui rira la dernière... Tu te moques, je me venge...)

**Elle se passe ensuite les mains dans la neige propre pour se nettoyer et se tourne vers les professeurs.**

Professeurs, ne s'agirait-il pas de crotins de licorne, ce dans quoi j'ai glissé?

(Tu veux jouer à la guerre ?)

*Sexik, furieuse, change de visage et tourne des yeux mouillés de victime martyrisée vers les professeurs, la lèvre inférieure tremblante, en prenant bien garde que tous voient les larmes qui perlent au bout de ses cils..*

- Tu es méchante, Elfiane... Je ne t'ai rien fait.. Je.. Je savais que tout le monde me détestait.. tout le monde..

*Elle baisse les yeux sur la neige, laissant le crottin sécher sur ses cheveux et sa joue. Elle lâche la main de Sarah pour essuyer une larme qui coule le long de sa joue épargnée.*

- Je veux mourir..

*Lupin, qui allait tendre une main secourable à Elfiane, la regarda d'un air scandalisé quand elle lança le crotin.*

-J'enlève deux points à Poufsouffle pour cette attitude mesquine, déclara le Professeur Lupin en tendant un mouchoir brodé à Sexik.
Tiens jeune fille, tu en as un peu sur la joue...

*Il se retourna vers Elfiane et lui dit d'un air sévère:*

- Je suis étonné par ton acte, il faudra que tu m'expliques... En attendant, effectivement, c'est du crotin de Licorne, ce qui veut dire que nous trouverons certainement le troupeau prés du campement...

**Elfiane, scandalisée elle aussi se tourna vers Lupin.**

Sexik s'est moquée de moi en prenant une voix hypocrite...

(Comment un professeur peut-il tomberr dans son piège...)

**Certes, elle avait bien deviné qu'elle était tombée dnas du crotin de licorne, mais cela n'empêchait pas qu'elle soit dégoutée que la comédie de Sexik ait fonctionnée. Elle accéléra le pas. Elle ne voulait pas marcher avec des gens qui se laissaient ainsi prendre au piège d'un fille qui mentait à tout le monde. Elle avait les larmes aux yeux, mais ne voulait aps qu'on la voit pleurer. Elle finit par se mettre à courir, ses pas ne faisant aucun bruit dans la neige fraiche.**

*La tête baissée, Sexik accepte le mouchoir en jubilant intérieurement. Ca valait bien le coup de se prendre un peu de crottin. L'air malheureuse et renfermée sur elle-même comme une gamine battue, elle essuie doucement le crottin de son visage en silence.*

(Notons dans notre carnet intérieur : "Il est bon de provoquer Elfiane en présence de professeurs".)

**Charlie posa son sac et demanda à Jonathan et Receptus d'y faire attention.**

Posons nous ici pour goûter, je m'occupe d'Elfiane...

**Il prit une petite foulée puis à grandes enjambées, il rejoint Elfiane plus loin... Courant maintenant à ses côtés et à la même allure, il lui dit.**

Alors Mademoiselle Melsya, on se prépare pour les J.O. ?

**Les larmes roulaient maintenant sur les joues de la jeune fille. Elle accéléra l'allure en disant:**

Laissez-moi... Vous aussi vous êtes du côté de Sexik de toute façon... Vous êtes tous de son côté... Elle ment, elle fait semblant d'être une victime et vous tombez tous dans son piège...

**Alors qu'Elfiane accélère la cadence de ses foulées, Charlie se rend compte que le sentier devient de plus en plus innaccessible. Il doit maintenant tantôt se baisser, tantôt sauter pour éviter roches et branches...**

Elfiane ! Attends !

*Lupin regarda Elfiane s'enfoncer d'un air décidé dans le sentier d'un air déçu..

(Intelligente mais suceptible...)

Il allait lui demander de revenir quand Charlie partit à sa poursuite.*

- Bien, posons nous ici, fit il aux autres en leur indiquant un espace de libre sur la droite du chemin,
Cet endroit s'appelle Le bosquet aux penseurs, ce sont des chênes qui ne perdent pas leur feuillage l'hiver, ça nous assurera un toit pour notre pause.
[i]Ma fois, nous marchons depuis longtemps...

*Il posa son sac et jaugea sa montre*

- Nous sommes dans les temps... presque quatre heures. Qui un bon chocolat chaud et un carré de Délicieux aux noisettes et gingembre? demanda-t-il en faisant apparaitre un gros thermos.

(HJ: La pause gouter se fait au bosquet)

**La jeune fille s'arrêta et se tourna verrs Charlie. Elle croisa ses bas sous sa poitrine d'un air décidé.**

Je ne veux pas retourner la bas. Je ne veux pas voir cette fille qui trompe son monde... Elle a déjà depuis longtemps abusé cette pauvre Sarah... Mais maintenant, voila qu'elle abuse aussi les professeurs... Suis-je donc la seule à la voir telle qu'elle est?

Ecoute, Elfiane, tu ne devrais pas juger aussi facilement les gens. Souvent, la vile carapace cache un coeur pur comme un diamant mais mal taillé. Tu sais, toi, tu as de la chance, tu sais qui sont tes parents, tu as une soeur, tu as reçu, reçois et recevra l'amour de tes pairs encore et encore. La pauvre Sexik est sans famille. Seule ... Personne ne lui a dit "je t'aime" ou l'a prise dans ses bras quand elle se sentait mal ...

**Les yeux de Charlie s'embuèrent un peu et sa voix déraillait aussi.**

Alors elle est incapable d'exprimer ses sentiments, je suis sur qu'elle t'aime bien au fond et a fait çà pour que tu t'interesse à elle. Elle veut devenir ton amie, j'en suis certain. Elle a besoin d'amour, comme chacun de nous.

**Charlie leva les yeux au ciel, plutôt vers les branchages hauts et les cimes des arbres semblant être tordus de douleur par cette maudite forêt. Ses yeux humides lâchèrent quelques gouttes.**

L'amour, Elfiane ! Tous avons besoin de lui pour vivre. Nous ne sommes que des âmes perdues sans... Tu comprends ?

Je ne vous crois pas! Sexik ne fait que mentir! Et je suis la seule à m'en rendre compte... Ouvre les yeu, tous autant que vous êtes, et regardez à qui vous avez vraiment affaire... Elle est vile... Elle ment, elle manipule. Elle VOUS manipule, vous et le professeur Lupin, et je suis la seule à m'en rendre compte. Ca me dégoute!

**La jeune fille reculait au fur et à mesure de la plaidoirie de Charlie en faveur de Sexik. Elle avait presque envie de vomir. Les larmes revinrent sur ses joues, encore plus grosses et plus nombreuses que lorsqu'elle avait fuit. Mais pourquoi l'avait-on suivi si c'était pour lui sortir ces âneries... Elle n'en revenait pas que Sexik ait su se jouer ainsi des professeurs. Elle n'avait qu'une envie, quitter le sentier et s'enfoncer dans la foret. Et peu importerait que qui pouvait lui arriver. Elle voulait être seule, tranquille. Et, surtout, elle ne voulait plus jamais ni voir ni entendre parler de Sexik.**

Elfiane ! Mais tu es... (...un monstre... Non, ne pas traîter les élèves de monstre, chapitre 4 de la pédagogie sorcière de l'éducation en pensionnat...) Et je t'interdis de me répondre comme çà ! Jamais je ne me suis trompé sur les gens... (A part sur Orchidea Walken que je pensais être sympathique et qui s'avère être une Mangemort...) Et ne pars pas seule dans la forêt, jeune fille. Une fois ça passe, deux fois, je vais devoir sévir...

**Charlie était tout rouge...**

Petite effrontée !

**Effrontée, certes oui, elle l'était. La jeune fille s'arrêta, planta fermement les pieds danss la neige et croisa les bras sous sa poitrine. Elle n'irait pas plus loin, ni dans un sens, ni dans l'autre. Elle prit un air de petite fille butée sans regarder le professeur. Décidément, le professeur Lupin comme Charlie l'avaient déçue...**

(Et puis quoi encore... Je ne suis pas hypocrite moi... Je ne ferai pas semblant...)

Jeune fille, hors de question que vous passiez votre temps à bouder dans votre coin dans une telle forêt. Je compte jusqu'à 3. Soit vous retournez sagement vers le reste du groupe, soit vous et moi rentrons au chateau. Et croyez moi, cela ne sera pas une partie de plaisir.

(J'aurai pu être plus gentil quand même... Mais bon...)

1...

2...

**Le chantage de Charlie marcha. La jeune fille avait trop envie de voir les licornes. Elle passa devant lui en prenant un air de grande dame offensée et se dirigea vers le campement. Elle alla s'assoir dans un coin à l'écart et plongea son regard sur ses après-skis blancs. Elle était décidée à envoyer ballader quiconque lui parlerait.**