Sur le sentier de la promenade du grand parc

**Charlie et Maxime avaient décidé de se promener, Charlie voulant un peu calmer son élève...**

Oui, j'ai eu Rogue en professeur et donc oui, j'étais élève ici. Un griffondor comme tous mes frères et soeurs, et comme mes parents... D'ailleurs, Mademoiselle Thurman a suivi sa scolarité ici aussi, tout comme moi, elle était griffondor...

Maxime sourit par politeese mais il se foutait totalement de ce que lui disait Charles malgré le fait que,s'il avait été dans un état normal,le petit garçon l'aurait assailli de question sur son père.

"Ah oui je savais bien que votre père était à Gryffondor lui aussi mais je savais que vous aviez une famille nombreuse.
Mais pour rogue,j'aimerais bien lui faire un petit coup.Je sais bien que vous êtes prof et tout mais bon,je sais que Mademoiselle Thurmann l'a dans le nez par exemple.
Ce serait pas votre cas par hasard."

Maxime ne se rendait pas compte de son culot,il était omnubilé par sa vengeance.

Boh, c'est un bon prof mais il n'est pas dans son siècle... Et puis il s'en fait beaucoup pour les élèves tu sais, sa vie n'a pas été de tout repos mais je ne peux pas t'en parler. Quoi qu'il en soit, sous sa cape noire et ses cheveux graisseux se cache une perle rare, une bonté infinie !

**Charlie essayait d'être convaincant...**

Sinon, oui j'ai quatre frères et une petite soeur...

*Merde il va falloir finauder*

"Ah tiens et c'est cool comme situation familiale?

Mais il mérite une bonne leçon quand même.Ca se fait pas d'agresser des élèves comme ça.C'était un cours ou quoi.Il nous aime pas avec Bill et moi et il se venge parce que il a pas été aimé étant enfant,c'est po juste.
Vous savez pas s'il un truc qu'il déteste?Juste comme ça,pour le plaisir de le voir être en pétard contre personne .

Allez m'sieur,vous devriez bien connaitre un truc,je sais pas moi,où il dort par exemple?"
Maxime lui fit un beau sourire.

(Dans un cercueil ?)

Et bien je dois t'avouer que je ne sais pas où il dort et il est assez personnel et ne s'épanche pas trop sur son cas ni sur ses envies...

**Charlie voulait à tout prix calmer Maxime.**

Tu sais, des fois les enfants sont méchants entre eux... Certains s'en fichent pas mal et d'autres gardent tout ca en eux et ca ressort plus tard une fois devenu adulte...

**Charlie continuait de marcher.**

Et puis je suis son collègue, je ne peux pas t'aider à lui faire un coup.

Maxime suivait le prof en trépignant.

*Et puis je sui son collègue et gnagnani et gnagnana,pfffff,trouillard*

"Mais quand vous étiez élève vous devez bien lui avoir fait un truc quand même.
Non?
Allez,vous pouvez me le dire à moi,entre rouquins on se comprend,hein?"

Maxime lui donna un coup de coude comme il avait vu faire dans les films.

**Charlie rigola un instant mais lui avoua.**

Désolé, mais j'ai toujours été un élève modèle...

(Et pis avec Lily j'avais pas le temps de penser à autre chose...)

Maxime repéta un plomb:

"Mais vous me prenez pour une truffe ou quoi?

Tout élève normalement constitué est obligé d'y avoir au moins pensé.

Ma faite pas ça,s'il vous plait "

Puis,prit d'une rage soudaine envers le professeur qui devait en fait être un faux Weasley,Maxime lui envoya un coup de pied dans un tibia.

Redescendant tout à coup de sa folie.Maxime se mit à courir le plus loin possible de Charles en hurlant

"AAAAAHHHHHH PPAAArrrrddddooonnnnnnnnn!!!"

**Charlie se tâta le tibia et s'assit en attendant que la douleur lancinante ne s'arrête. Au pire il aurait un misérable bleu et ce n'était rien comparé à la sensation que produisait les serres de dragon rentrant dans la peau pour la couper nette comme un shogun, ces couteaux japonais vendus en porte à porte...**

(J'allais quand même pas lui avouer que je passais mon temps à découvrir les choses de la vie avec Lily... Et puis ayant fait parti de l'Ordre du Phénix, je suis bien placé pour savoir que Severus n'est pas si méchant que çà mais qu'il est sérieusement torturé par son occlumencie et sa faculté de rien paraître... Devrais-je lui dire que Severus était l'agent double de Dumbledore en faction chez Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ?)

**Charlie avait toujours mal et se demanda s'il avait bien fait de vouloir l'aider et si Maxime possédait toute son acuité psychique.**

(M'enfin, j'ai voulu être sympa et discuter avec ce jeune et voilà comment il le prend ? Il me déçoit beaucoup... Moi qui suis plutôt cool, ben il pourra toujours courir maintenant pour un peu de sympathie de ma part, ca lui apprendra ! ... De toute façon, je vais être incapable de le bouder longtemps, ce n'est pas dans ma nature mais je me forcerai. Je ne dois pas oublier mon statut de professeur quand même... Quelle heure est-il ?... Houla, bon allez c'est pas tout mais... Mais ? Qu'est-ce que...)

**Woofie se tenait alerte, en position de chien de chasse vers la forêt.**

Ben alors mon vieux ? Je doute qu'un marshmallow t'attende là-bas...

**Pourtant Woofie ne relâcha pas son attention et se mit même à grogner.**

Bon Woofie... Qu'est-ce qui te prend ? J'ai sommeil moi...

**Pour toute réponse, le Woofie s'enflamma et fondit vers la forêt...**

Ah non, hein ? Ah ben si...

**Résigné, Charlie courut à son tour vers son animal de compagnie...**

[[ Suite dans la forêt interdite... ]]

Maxime s'arreta un moment,essouflé.

Il regarda si le prof le suivait et se mit à réfléchir un instant.

*mais qu'est ce que je fais,moi?taper un prof qui tente de m'aider,non mais t'es trop bête mon pauvre Max.
Bon allez,il pourrait me filer des points en moins mais il fait rien,va t'excuser.*Maxime se remit à courir pour se faire pardonner quand il vit que le woofie se faisait la belle.

*La jeune infirmière avait croisé un elfe de maison en lui donnant l'ordre de la prévenir dès qu'il trouverait Albus et qu'il aurait prévenu Patsy des urgences médicales... Patsy... Allait-elle faire son travail correctement ? Lily ne le savait pas et ne put répondre en interrogeant son intuition. Un fait marquant venait de lui traverser l'esprit. La filles de la famille Thurman avait toutes le don de divination, et chacune avait sa particularité. mamie Thruman ne pouvait rien prédire devant un gateau et ses prédictions elles mêmes étaient sous formes d'écrits, ce qui dérangeait souvent les employés de Gringotts quand Léa Thurman venait vérifier son compte ou retirer de l'argent la veille d'un hold up dans la même banque. D'ailleurs quand Ms Thurman venait à Gringotts retirer ses sous, la nouvelle allait vite et tous se précipiter à leur tour... Quelques années plus tard, on demanda gentimment à sa grand mère de ne plus revenir.

Cela lui faisait un grand bien juste un instant, elle ne pensa pas à Bill, à son petit visage rondouillet, ses petites joues roses et ses yeux rapprochés. elle avait toujours l'impression de voir un faon animé moldu lorsqu'elle le voyait. Son visage était réconfortant, lorsque ce dernier l'avait surpris, en train de "masser" Flore... Lily, à ce moment, explosea de rire et repensa tout logiquement à Henriet, sa voisine de coiffage qui hallucina quand Mathild revint (Mathilde est revenue ) avec une paire de multiplettes enregistreuses afin que Lily filme le duel entre Rogue et le petit Billy... Elle revit alors son corps fixé, tout raide, comme à la plage, récemment, mais pour d'autres raisons.*

Pourquoi ne l'ais-je pas prédit plus tôt...

*Elle repensa alors au ton sévère qu'avait pris sa mère quand Lily lui avait répondu qu'elle considérait ce job d'infirmière comme des vacances improvisées et bienvenues. Sa mère l'avait fixé et avait prononcé en 4 quatrins d'alexandrins qu'elle aiderait vraiment et plus qu'elle ne le croyait, que sa vie entière en serait bouleversé et que sa conception de la notoriété prendrait un nouveau visage. La fin de l'année prendrait un ton blanc, avait fini de dire sa mère que sa grand mère renchérit sur ses mots croisés en évrivant quelque chose que Lily ne put lire...

*Bill... Il devait être certainement l'objet de toutes les pensées en ce moment... Qu'était-il devenu ? Lily n'en savait rien et comprit alors que les beaux mâles n'étaient pas la seule façon de bloquer sa divination, la mort des gens qu'elles aimaient bien en faisait parti... Seulement à contrario des hommes, elle ne pouvait pas s'éloigner comme elle le voulait de la mort de quelqu'un... Une idée jaillit dans sa tête brusquemment.*

(Le tout pour le tout, je fonce au Ministère, je m'introduis dans le service des Artefacts contrôlés, je passe les barrières de sécurité, je neutralise les gardes et je pique un sablier temporel... Et comme je ne suis pas à mon avantage, je finirai à Azkaban sans avoir pu ne serait-ce pénétrer dans l'enceinte du Ministère...)

*Durant ses divagations de pensées, elle s'assit sur un rocher, se releva, fit un tour sur elle-même puis se rassit... Elle ne tenait pas en place, elle devait aller soigner des enfants mais voulait par dessus tout fuir ce chateau le plus vite possible...*

(Dès que le week-end arrive, je fonce à Paris trouver un sorcier peintre... Paris ou New-York... Humm, je ferai un détour par chez Chanel en même temps et comme Vuitton est juste à côté... Paris ! Et je mangerai des pâtisseries... Ouais, un week-end à Paris... J'en ai vraiment besoin...)

*Lily était maintenant assise à terre, empoignant de l'herbe dans ses mains cripés, son crêpage mal en point remuant dans le vent d'automne...*

(C'est décidé... Et je rentrerai dimanche offrir la toile aux parents de Bill, ce n'est pas grand chose pour moi, mais peut-être que pour eux, ca sera plus difficile... Et puis les bons peintres sont si chers de nos jours...)

*La jeune infirmière se releva et prit la direction du chateau.*

* Un bruit de portail fendit le silence de la nuit.
Une incantation fut récitée dans un langage étrange, suivie d'une bréve lueur jaune.
Emmitoufflé dans sa cape, Emir apparut alors sur le sentier.
Revenant de Pré au lard par le sentier que seuls les élèves de troisiéme année (et plus) pouvaient emprunter, il avait une mine soucieuse et semblait réfléchir intensémment.

Son visage était plus concentré que jamais sur les bavardages qu'il avait entendu dans les commerces du village.

La blessure de l'hyppogriffe n'avait pas été faite par les Centaures. Il en etait certain.
Un braconnier, et un bon... trouver un hyppogriffe aussi jeune sans surveillance avait du être une aubaine...
Les Centaures représentaient une protection trés efficace contre les intrus, et le braconnier n'avait aucune chance de pénétrer dans Poudlard...

Mais là n'est pas le probléme, pensa Emir avec colére.

Le probléme, c'était qu'il était hors de question de laisser un braconnier continuer son sale boulot. Emir respectait trop la nature pour cela.
Malheureusement, avec l'approche des fetes de fin d'année, Pré au lard se voyait assailli des sorciers de tous les environs.
Le village grouillait de vie, et il était impossible de se renseigner sur le passage d'un éventuel nouveau venu...
Il avait collecté une somme d'informations sur des gens peut être suspects...*

Au final, rien de sûr! conclut le professeur sans desserrer sa machoire.

*Quant à la vieille femme qu'Elfiane avait vu mourir... là aussi, les indices étaient minces...
D'un pas rageur, Emir se dirigeait vers le chateau.*

**Elfiane était donc sortie dans le parc en espérant voir, cette fois, Nanaki. Elle marchait tranquillement, en réfléchissant au sort qu'elle avait appris la veille et à se qu'il s'était passé dans la nui. Elle aurait bien aimé voir Nanaki. Elle leva les yeux vers le ciel [euh... il fait quel temps, au juste?] puis le reposa sur le sol. Elle espérait vivement que Nanaki allait venir et qu'elle pourrait mieux le comprendre cette fois...**

**Enfin Nanaki sortit de la foret. Elfiane n'y croyait plus... Cela faisait tellement longtemps qu'elle l'attendait... Elle avait peur qu'il ne l'ait oubliée... Mais apparemment pas. Elle le vit courir vers elle. Abandoonnant sa contemplation du sol, elle courut à son tour vers le loup et s'accroupit pour le recevoir dans ses bras. Elle fut renversée sous le poids du loup. Elle se retrouva sur le dos dans la neige, le loup sur elle. Elle éclata de rire. Cela faisait tellement de bien... Le jeune loup lui avait énormément manqué. Elle le lui fit d'ailleurs remarquer, espérant qu'il la comprendrait et qu'il lui répondrait. Elle enfouit ses mains dans la fourrure du loup et commença à lui gratouiller l'arrière des oreilles.**

Tu m'as manqué Nanaki, tu sais... J'ai eu peur de ne plus jamais pouvoir te voir...

**A cette horrible pensée, des larmes emplirent les yeux d'Elfiane qui enfouit sa tête dans la fourrure du cou de l'animal. Elle préféra changer de sujet.**

Il y a eu une alarme cette nuit... Tu l'as entendue toi de la foret?

Elfiane: le jeune loup te porte beaucoup d'interet, semble opiner de la tête, mais rien de sûr à vrai dire.

En le serrant fort contre toi, tu remarques que sa foururre est pleine de boue et de terre...
A n'en pas douter, Nanaki s'est roulé dans la gadoue -ou pire- et se trouve maintenant dans un état de propreté tout relatif...

Oui tu as entendu toi aussi? C'est ça que tu essayes de me dire, Nanaki?**demanda Elfiane sûre de rien.

Elle remarqua alors que Nanaki était dans un état de saleté abominable [merci, fantome...]. Elle allait devoir y remédier... Mais comment le nettoyer?**

Une bonne toilette s'impose Nanaki... Mais où pourrais-je faire ça? Tu as une idée toi?

Elfiane: Nanaki ne semble pas plus préoccupé que ça par sa toilette... voilà une tache qui risque d'être délicate, d'autant que tu ne sais pas si les loups aiment l'eau ou pas, mais c'est là le meilleur moyen de le savoir

En regardant les alentours, il te vient deux idées possibles pour la toilette: Devant l'appentis de la cabane d'hagrid, où l'on puise l'eau pour les Veracrasses, ou bien le lac...

[ lol... qu'ai-je fait pour mériter ça?]

**Elfiane regarda autour d'elle. Nanaki ne semblait pas décidé à l'aider, et elle ne parvenait pas à se faire comprendre du loup. Elle se demanda un instant si elle avait réellement ce don, ou si elle l'avait seulement imaginé. Elle soupira. Elle apercevait au loin, la cabane d'Hagrid, le puit dans lequel ils puisaient l'eau pour les veracrasses.**

(Alpha! Je l'avais complètement oublié! Il faudra que j'aille le voir...)

**Il y avait, sinon, le lac. Elle se décida pour le lac qui était plus proche d'eux.**

Allez viens Nanaki... On va s'amuser près du lac...

**Dit-elle en se relevant et en se dirigeant dans cette direction.**