Devant la Cabane d'Hagrid

[ben.. vu son caractère, c'est soit ça, soit les pleurs... lol^^]

**Elfiane resta silencieuse, poings et machoires serrés. Elle ferma les yeux. Elle ne voulait plus être faible, mais ell ne pouvait pas lutter contre ce que lui disait le serbe. Ses jambes mêmes refusaient de bouger. Elle aurait voulu partir en courant pour échapper à ce flot de paroles, mais elle ne le pouvait pas. Elle n'avait plsu envie d'écouter ce qu'il lui disait. Les yeux fermés, elle commença à secouer la tête de gauche à droite et pour finir, plaqua ses mains sur ses oreilles. Elle ne voulait plus écouter... Elle ne voulait plsu rien entendre. Elle avait, de nouveau, envie de pleurer, mais n'en avait pas le droit. Elle était faible... Les larmes finirent par avoir raison d'elle.**

(Qui peut bien vouloir d'une personne aussi faibl et aussi nulle que moi...)**songea-t-elle.**

(Je suis seule et le serai toujours...)

La pluspart des gens n'éprouvent pour moi que de la pitié... Est-ce votre cas, aussi?

(Je n'inspire que la pitié ou le mépris...)

- De la pitié? Par le moignon de Django, Elfiane, je n'éprouve absoulument pas de pitié pour toi!
Je suis plutôt en colère, pour être honnête... tant de doutes, de ressentiment, de reproches... tu t'infliges bien trop, fit Emir en secouant la tête.
Alors oui, forcément, ça me fout en rogne!, admit le professeur.

Tu sais, je ne suis pas trés doué pour ce qui est d'exprimer mes sentiments et tout et tout, tu vois, marmonna le grand Serbe, mais si je suis en colère, c'est bien parce que je... hum...
Pas de pitié, juste de l'affection, dit il à toute vitesse, espérant à moitié qu'elle ne l'avait pas entendu, et de l'autre moitié, qu'elle avait bien compris.

**Mais, car il ya toujours un mais, la fillette avit bel et bien entendu les paroles de son professeur. Pendant qu'il avait parlé, en effet, elle avait fii par enlever ses mains de ses oreilles, afin d'entendre ce qu'il disait. Elle avait, cependant, gardé les yeux obstinément fermés jusqu'à ce qu'il prononce son dernier mot. Elle les rouvrit alors, libérant les quelques larmes qui voulaient sortir et posa des yeux brillants de surprise et d'émotion sur le serbe.**

*...*

**Que dire... Elle n'en avait pas la moindre idée. Elle ne savait plus où elle en était, que faire, comment réagir ni ce qu'elle devait dire. La fillette toute écheveulée se mit à trember à cause du froid sans pour autant se plaindre. Elle finit, pourtant, par prononcer quelques mots:**

Que dois-je faire?

- Et bien pour commencer, nous allons rentrer au chateau. Tu vas attraper froid si ça continue, fit il tout ému, pour changer de sujet.

Un feu de cheminée, un bon chocolat chaud, et une grosse nuit de sommeil devraient déjà te faire un peu de bien.
Demain, à tête reposée, nous y verrons plus clair.
Essaye de trouver tes camarades, tu as besoin d'être rassurée sur leurs sentiments.
Parle leur à coeur ouvert, tu verras, ils t'aiment bien plus que tu ne le penses et tu as besoin de le savoir.

Les siamois, je raméne la demoiselle au chateau. A tout à l'heure, les salua-t-il.
Tu es prête? demanda-t-il à Elfiane.

**Les joues de la fillette rosirent, tandis qu'elle essayait de garder la tête droite. Pourtant, elle n'en menait pas large. Elle devait bien avouer qu'elle avait peur d'affronter le regard des autre. Pour donner le change elle reprit la parole et changea de sujet tout en se levant pour partir:**

La nouvelle professeur de Métamorphose est venue me voir à la bibliothèque elle m'a donné un cours particulier, et m'a dit que je pourrai assister à son cours, même en arrivant en retard...

**Elle jeta un petit coup d'oeil aux fous joyeux et regarda à nuveau Emir.**

Je crois que oui...**dit-elle d'une petite voix hésitante.**

- Comme quoi, être collé en bibliothéque, ça a ses avantages ^^, fit le professeur dans un clin d'oeil.
Si tu te sens d'attaque pour un cours, je ne t'en priverai pas! lui assura-t-il dans un sourire. Mais je crois qu'il est aussi important pour toi de parler trés vite à tes amis.
Tu dois réaliser à quel point tu es importante pour eux, c'est ça qui te donnera assez de force pour te dépasser.
Allez suis moi, je t'amenne jusqu'à l'entrée!

(HJ: Je te laisse poster notre arrivée)

Les Siamois continuèrent de se disputer ainsi durant longtemps avant que Chlorophylle ne clot le débat...

Attends...
Quoi ? Tu cherches à te défiler ? Tu as quoi à redire à mes épines ?
Rhooo, gros balourd, attends, je te dis...
Hinhin, je suis trop fort, tu ne sais plus quoi dire !
Pas du tout, attends, te dis-je...

Chlorophylle écouta le silence aux alentours puis reprit.

C'est Emir ^_____^
Hinhin, vieux brigand, il nous appelle surement pour l'absynthe...
O___o Non, je ne crois pas...
^______^ Ben, ca serait mal le connaître ! O___x

Résine se tut à son tour.

Bon, j'avoue, tu as raison... On dirait qu'il a besoin de nous...
Héhé ! J'ai toujours raison !
Comme la fois où tu pensais que ce "joli petit couple" ne nous voulait pas de mal...
Bon ça va, tout le monde peut se tromper...
Enfin de là à se tromper et se retouver à deux doigts d'être coupés pour faire office de bois de chauffage...

Tout en continuant leurs petits manèges, les siamois se mirent en route...