Dans une petite clairière

*Sur le chemin, Emir avait papoté avec quelques uns des enfants (HJ//à qui veut...//HJ).
Ils s'étaient petit à petit enfoncés dans la foret, prenant parfois de tout petits sentiers martelés de coups de sabots, et d'autres, plus larges, qui étaient en assez bon état malgré la densité de la végétation.

La pluie avait continué à tomber, sans discontinuer, rendant mauvaise la visibilité et réduisant les chances de croiser les animaux.*




Tous: Vous n'avez vu aucun animal, mis à part un écureuil et une famille de ratons laveurs... mais vous sentez que cet endroit grouille de vies, toutes plus diverses les unes que les autres... et qui si vous ne le voyez pas, eux vous sentent, vous entendent, vous épient...




*Enfin, ils débouchérent dans une clairiére, une minuscule trouée d'herbe d'une vingtaine de métres.
Le professeur Karajic afficha un air satisfait.*

- Bien, fit il en regroupant les enfants autour de lui.
Le cours d'aujourd'hui vous servira certainement plus que vous ne l'imaginez. Nous allons tester votre sens de l'orientation...

*Il s'accroupit au sol et posa sa baguette sur une petite pierre.
Quand elle fut stable, il posa son doigt au centre, de manière à juste effleurer le bois de la baguette et se tourna vers les enfants.*

- Soyez à l'écoute de l'endroit où vous êtes. Mémorisez bien ce geste et les mots suivants: Quatre points.
Ce sort vous indique le nord, soit, la direction de Poudlard.
Je vous conseille de vérifier plusieurs fois votre chemin. Un chemin ne va jamais tout droit, fit il en plantant son regard bleu dans celui d'Alexander.

Je vous retrouve au chateau, fit il en s'enfouissant complétement dans sa cape. Quinze points au premier qui arrivera .

*Emir fit quelques pas, s'arreta prés de Lëanë.*

- Sers toi de ton nez, dit il en lui jetant un regard étrangement malicieux.

*Emir disparut littéralement à la lisière du bois, laissant plantés là les premiéres années*

Johny avait suivi le groupe, toutefois il était resté à quelques mètres dérrieres eux, pour être seul. Il regardait de droite à gauche éssayant de voir des animaux. Son attention se porta sur une branche qui bougeait, il était près à voir une animal digne de ce nom. Mais un simple écureuil surgit de cette branche. Sa déception était forte, mais il garda éspoir d'en voir un un peu plus loin. Et quelques mètres plus loin, apparuent des formes dans le petit ruisseau à sa droite. La encore il était pret à voir cette bête éxtravageante, mais c'était une simple famille de raton laveur.

(Mais c'est quoi c'te merde. On vient dans une forêt et on voit quoi comme animaux, des ratons laveurs et des écurieuil. Ils ont pas besoin de l'appeller interdite, je vois rien de bien méchant à moins que les écureuils soit violent ainsi que les ratons laveur. Pff se déplacer sous ce temps, j'suis sur y avait mieux à faire)

Il continue son chemin la tête balanceant à droite à gauche, signe de déconcentration. Mais Emir arrêta et regroupa les élèves dans une clairière, Johny se rapprocha du groupe, plus d'Alexander et Krynos que les autres élèves, mais il réstait un mètre dérrière.
Johny écouta attentivement Emir, qui parla de point. Le mot quinze points résonna dans la tête à Johny.

(Je vais lui montrer à Krynos que j'aimes les Serpentard, et que je me débrouilles tout seul.)

Johny écouta attentivement le sort qu'il fallait utiliser et les derniers conseils de Emir.
Il éssaya une première fois de dire quatre point mais rien ne passa.
Il repensa à ce qu'avait dit Emir, et les gestes qu'il avait fait.
Il fit cette fois le même geste qu'Emir et dit:

- Quatre points

(HJ: crier à voix basse, tout un art de la confusion....)

Théodore était frustré: le sens de l'orientation n'avait jamais été son truc. S'il avait sû, il aurait semé des petits cailloux, ça aurait été bien plus simple.

Suivant les instruction de son professeur, Théodore commenca à repérer une pierre qui aurait pu faire l'affaire. Heureusement, la forêt ne manque pas de pierres et de cailloux en tout genre.
Il en remarqua une, de forme concave qui, juste à ses pieds.
Alors, Théodore entrepris de répéter les geste de l'habitant de la roulotte: il posa sa baguette, attendit qu'elle se stabilise, puis il posa son doigt au centre.
Là, il se gonfla d'air et prononça d'une voix bien distincte: QUATRE POINTS!

La petite fille était contente.Elle allait enfin pénétrer dans cette forêt sur laquelle tout le monde chuchotait. Et puis ce professeur semblait gentil sous ses abords bourrus.

Elle essaya donc de porter attention à ce qu'il disait.En somme ce qu'il demandait c'était de respecter l'environnement dans lequel ils évoluaient.

Quant Emir partit en les plantant là, elle ne se démonta pas, pensant que le professeur ne les mettrait en aucun dans une situatyion dangereuse dès le premier jour.

Calmement elle pointa sa baguette et prononça clairement : Quatre points

Des ratons laveurs…un écureuil, dire que cette promenade fut intéressante aurait été tout à fait déplacé. Durant leur traversée de la forêt, Alexander demeura à l’écart des autres, ne voulant pas se mélanger avec les Gryffondors, subir les blagues stupides de Krynos ou encore observer le comportement d’idiot de McPunto. Il était tout à fait conscient que cette forêt grouillait d’animaux de tout genre, même si le jeune garçon n’avait pu les voir. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent dans une petite clairière ou Emir s’arrêta brusquement et se tourna vers eux pour leur annoncer qu’ils allaient subir une petite épreuve d’orientation. Alexander croisa les bras et porta un regard attentif sur son professeur et sur ce qu’il disait, surtout sur ce qu’il disait.

Ils allaient devoir faire une sorte de course et le professeur leur montra un nouveau sort pour qu’ils puissent s’en sortir plus facilement, Alexander suivit attentivement des yeux la manœuvre pour lancer le sort. Le plus avisé gagnerait car dans ce genre de chose, il fallait se séparer des autres, arrivé tous en même temps n’est pas très glorieux, c’est pour cela qu’une fois qu’Emir disparût, de Valmort s’éloigna des autres élèves pour être au calme. Emir avait bien dit qu’il fallait prêter oreille à ce qu’il se passait autour de soit. Il s’accroupit après avoir trouvé une pierre concave et posa doucement sa baguette dessus et attendit qu’elle se stabilise, lorsque celle-ci ne bougea plus, il mit son doigt au centre de façon à effleurer et rien qu’effleurer sa baguette du bout du doigt, les yeux braqués sur sa baguette magique et en prononçant clairement et distinctement la Formule.


Quatre Points

Lëanë, au départ, inquiète et peu rassurée, se rassénéra quelque peu quand elle échangea deux ou trois phrases sans grande importance avec le professeur Karajic, qui finalement ne semblait pas si... comment dire ? Il restait inquiètant, tout en étant rassurant. La fillette avait du mal à mettre des mots sur cela, alors elle laissa de côté cette question pour le moment, se promettant de trouver le mot adéquat.
De plus, ils n'avaient pas croisé, comme elle l'avait supposé selon les rumeurs et avertissements divers, d'effrayantes bêtes, mais elle avait simplement entr'aperçut fugitivement un écureil et un raton laveur. En somme, pour le moment, rien de bien différent des grandes forêts du pays natal de sa mère, mis à part les présences mystérieuses que l'on sentait de part et d'autre du sentier. Mais avec le professeur à ses côtés, Lëanë n'était pas aussi apeurée qu'elle l'aurait craint.

Enfin, ils s'arrêtèrent dans une petite clairière, au centre de laquelle Emir Karajic stoppa, et expliqua aux élèves ce qu'il attendait d'eux. Puis l'enseignant joignit le geste à la parole, et la Poufsouffle regarda attentivement chacun de ses gestes, tentant de les mémoriser. Toute à sa concentration et à sa réflexion quand à les reproduire, elle n'avait pas aperçu le professeur arriver auprès d'elle et lui souffler ces quelques mots, bien étranges. Interloquée, elle releva la tête, et surprit la malice dans les yeux bleus de l'enseignant. Avant d'avoir eu le temps de poser une question, voire même de comprendre le sens de cette phrase, il avait disparu.

Lëanë s'interrogea sur ces paroles : elle comprenait parfaitement qu'il lui avait dit de se servir de son nez, elle n'était pas idiote, mais pour quoi faire ? C'eut été quelqu'un d'autre, elle aurait peut-être pensé à une plaisanterie, quoique ne comprenant pas le comique de la phrase, mais malgré cette lueur malicieuse, la fillette sans trop savoir pourquoi exactement, se doutait bien que ce n'en était pas une.

(Je comprends pas... Mon nez ? Il... il n'a rien de spécial !)

Presque par réflexe, elle renifla, puis elle regarda autour d'elle : déjà quatre élèves avaient tenté de reproduire la manoeuvre du professeur. Peut-être pourrait-elle remettre cette question, pourtant intriguante, à plus tard, par exemple en sortant de la forêt en première, en pouvant ainsi parler en seule au professeur, car elle n'avait pas trop envie d'en parler devant tout le monde, évidemment... Alors, oui, sortir en première pour en parler et faire gagner par la même occasion quelques points à sa maison - ce qui ne serait pas de trop, vu son classement actuel à la Coupe.

La fillette tenta donc de revoir en pensée les mouvements du professeur, et de les répéter à l'identique. Elle trouva donc une pierre plus ou moins plate et y déposa sa baguette. Quand celle-ci se stabilisa, elle effleura son milieu en prononçant la formule :

"Quatre points !"

Elle attendit patiemment la direction que la baguette serait cenée indiquer.

[HJ : S'il n'y a rien de spécial qui arrive, elle recommence une autre fois pour être sûre.]

HJ: Pour ce une meilleure compréhension de ce qui suit, faisons comme si vous étiez tous dans le même sens

Johny:: Ta baguette t'indique le nord à ta gauche

Théodore:Ta baguette t'indique le Nord à derrière toi

Filinsia:Ta baguette t'indique le Nord à ta droite

Alexander:Ta baguette t'indique le Nord à ta gauche.

Lëanë Ta baguette t'indique le Nord à derrière toi, mais humant l'air presque par reflexe comme te l'a conseillé Emir, il te semblerait presque sentir une lointaine odeur de pain grillé à ta droite..

Amon suivait derrière depuis le début du cours. Il observait sur ses côtés de peur que quelque chose lui saute dessus et l'emporte dans le fin fond de la forêt.

Hmm, bizarre, autant qu’étrange, les baguettes ne se tournèrent pas toutes dans le même sens, signe qu’il y avait des erreurs parmi les élèves, deux baguettes se tournèrent vers la gauche, dont celle d’Alexander et certaines d’en d’autres directions. Il fallait être vigilant, il était possible que le sort n’ait pas fonctionné correctement. Alexander avait aussi observé Emir dire quelque chose à Lëanë, mais il n’avait pas pu entendre ce qu’il disait, d’ailleurs cela n’avait duré que quelques secondes. Il regarda encore quelques instants sa baguette et la reprit dans sa main, pensif. Il décida finalement de suivre la direction que lui indiquait sa baguette bien qu’il y ait une chance sur deux pour que celai ai raté. Peu importe après tout, il saurait se corriger sur le chemin et rencontrerait peut être quelques créatures intéressantes. Il se drapa dans sa cape et se mit à marcher vers la gauche pour s’enfoncer à nouveau dans les bois, seul. Il n’avait pas l’intention de se laisser suivre par quelqu’un, s’il se trompait, il se tromperait seul !

Il n’y avait pas un bruit dans la forêt et cela faisait quelques minutes qu’il avait quitter la clairière et qu’il progressait dans la Forêt, un petit ruisseau serpentait dans le sol et le clapotis de l’eau venait percer le silence pesant des bois. De Valmort prenait soin de ne pas marcher sur des branches mortes qui se trouvaient au sol, pour ne pas qu’une créature ne l’entende et ne puisse le prendre par surprise, il préférait surprendre qu’être surprit. Le Serpentard alla s’asseoir sur un tronc d’arbre et réfléchit. Il valait mieux contrôlé sa direction à nouveau, comme l’avait dit Emir… Il prit donc à nouveau sa baguette et la posa sur le tronc d’arbre mort et attendit qu’elle se stabilise avant d’effleurer sa baguette du bout du doigt en prononçant très clairement et d’une voix fluide pour ne pas casser la formule.

Quatre points.

Il avait également dit d’être à l’écoute de l’endroit où l’on se trouvait. Il ne bougea donc plus pendant un moment et ferma ses paupières, son ouïe fonctionnant au maximum à la recherche d’un bruit quelconque et qui pouvait s’avérer être inhabituel. Dans un sens, si certains élèves avaient eu plus de chances que lui et étaient sur la bonne direction, il n’était pas dit qu’ils allaient d’office arriver en premier, l’erreur est humaine et ils ne manqueront pas à la règle, cela, de Valmort en était certain.

Théophile avait regardé avec attention tout ce qsu'avait fait le professeur Karajic et l'avait suivi des yeux quand il s'était éloigné.
Il mit une bonne minute avant de comprendre que le prof les avait laissés seuls dans la forêt.

Il jeta un regard en coin aux autres. Aucun ne semblait perturber par la situation. Le petit garçon prit l'air le plus dégagé possible en posa à son tour sa baguette sur une pierre... qui attira immédiatement plus son attention que le sort lui même.
C'était une belle pierre, d'un gris profond, constellé de petites taches brunes.
Si la pluie n'avait pas continué à tomber, il aurait pu rester longtemps en contemplation avant de réagir.

Il se rappela presque avec surprise pourquoi il était là, et lança son sort comme convenu, alors que déjà, Alexander s'enfonçait de son côté dans les bois.

- Quatre points!

Il attendit que sa baguette lui indique une possible direction.

Un écureuil, une famille de râtons laveurs et trente milles questions toutes aussi passionnées plus tard, Wood aimait déjà "M'ssieur Karajic". Le grand gaillard serbe lui rappelait trop bien son père, avec sa grosse voix mais son bon fond et trait de caractère qui les rapprochait tous les deux et qui faisait que Wood aurait pu donner sa vie pour celle du professeur, leur passion commune pour les animaux. (Oui, Wood était très imaginatif et s'attendait à voir surgir toute sorte de bestiole fantasque et était prêt à tenter n'importe quoi pour épater le professeur de soins aux créatures magiques !)... D'ailleurs sur la route, Emir eut le droit au détail complet de toute la ménagerie familiale, de Charleston, le saint-bernard baveur à Spip, le castor aux dents sensibles !

Il écouta donc avec attention les propos d'Emir et plaça alors sa baguette sur un gros caillou lisse, il posa son doigt délicatement, non sans faire dépasser sa langue, signe qu'il était très concentré.

Quatre-Points !

(J'espère que cette fois-ci, je ne vais pas coincé ce sort dans un animal ou un camarade... Ou alors, il me suffira de le suivre !)

Alexander: La baguette t'indique le nord à ta droite. Quand tu regardes un peu mieux la direction indiqué, tu te rends compte que c'est un chemin en trés mauvais état, plein de fougères et de ronces.
persuadé que personne te te suivra dans ce fouillis de végétation, tu t'y enfonces, bien décidé à semer les autres.
Aprés une vingtaine de métres, ton pied s'accroche bêtement dans une racine et tu t'étalles de tout ton long par terre.
Egratigné, malmené, et surtout vexé -mais ô combien heureux d'avoir été seul pour cette réche- tu te prépares à te relever quand tu remarques une paire d'yeux sombres te fixer depuis la pénombre de l'épais tapis de fougères...


Théophile: La baguette t'indique le nord à ta droite

Wood: La baguette t'indique le nord derrière toi.

La petite fille une fois repéré le nord, se dirigea sur sa droite et s'enfonça dans les bois. Elle marcha pendant quelques instants croisant quelques bestioles que l'on pouvait voir à l'orée du bois.

Elle ne s'arreta pas se disant qu'elle aurait tout le temps d'en voir d'autres au cours de l'année.

Alors maintenant je vais où...

Quatre points

Johny avait réussi à utiliser le sort, puisque la baguette lui montrait une direction, mais rien n'était moins sur, si c'était la bonne diréction.
Il regarda la direction, elles pointaient tout un endroit différent sauf celle de Alexander, il ne voulut pas le suivre. Il attendit que Alexander s'enfonça dans la fôret, et à son tour il y entrit un peu plus à gauche de Alexander, pour être sur de ne pas le rencontre. Il n'y avait aucun bruit, le calme plat, Johny marchait lentement mais surement sans faire un bruit, comme quand il volait sa nourriture.
Il n'y avait rein en vu qu'une fôret encore touffu.
Il décida donc de s'arrêter et d'utiliser à nouveau le sort pour avoir une autre direction.

-QUATRE POINTS

Après avoir vacillée, la baguette de Théodore lui indiqua le nord comme étant situé derriere lui. Aussitôt, il rangea l'objet magique dans son holster et partit en courrant dans la direction indiquée.

Ses camarades prenaient des chemins différents, chacun s'éparpillait en fonction de ce qu'avait indiqué leur baguette. Wood ramassa la sienne et se demanda si se sort était vraiment efficace...

Bonne chance les copains !

Le jeune Smith se mit donc en route disparut bientôt de la clairière en tentant de garder le cap. Au bout de quelques mètres, quelques doutes le submergeaient et il décida de retenter le sortilège-boussole.

Quatre points !, fit-il alors que sa baguette, posée sur un caillou, était effleurée par son doigt, en son milieu.

Lëanë vit ses camarades s'éloigner un à un, avec des mines plus ou moins encourageantes. Quant à elle, elle était quelque peu perturbée et intriguée : cette odeur, bien qu'elle fut très éloignée, lui semblait plus ou moins précise. Or, dans une telle forêt, il n'y avait guère de chances de trouver une direction qui tomberait sur du pain grillé, hormis celle qui menait au château... qui se trouvait au Nord, point cardinal que lui indiquait sa baguette à un autre endroit.
Au départ, elle aurait plus pensé à faire confiance à sa magie, bien que peu développée, qu'à un fugitif fumet de nourriture. Mais le fait que ça soit le professeur qui lui eut dit d'agir ainsi la troublait. Indécise, elle resta plantée au milieu de la petite clairière, quand Wood quitta à son tour le groupe, en lançant un encouragement à ses camarades.
Regardant ces derniers, elle s'aperçut qu'elle formait désormais l'arrière-garde de la classe, si l'on pouvait parler comme d'une armée de ces gamins qui se dispersaient en toutes directions.

Toutefois, si elle voulait connaître les intentions de l'enseignant, il lui fallait prendre à son tour une décision, quoiqu'ayant une chance sur quatre qu'elle soit erronnée. Songeant que le professeur n'aurait pas tenté de l'induire en erreur, elle se résolut à suivre son "conseil", en prenant sur sa droite, à la suite de Filinsia.
Après quelques pas dans cette direction, elle faillit changer d'avis, et, son hésitation la reprenant, elle huma à nouveau l'air, plus profondément, cette fois.

En regardant plus attentivement vers la droite, Alexander remarqua que le chemin qui semblait partir vers le Nord était pratiquement impraticable du fait que des fougères et des ronces le parcouraient de part en part, ce qui allait rendre les choses plus compliquées, toutefois c’était dans cette direction là que sa baguette lui indiquait le Nord donc, il serait bête de prendre une autre direction alors qu’il pouvait s’y diriger directement, bien qu’il fallait garder à l’esprit qu’il devrait contrôler sa direction pour être certain de ne pas s’enfoncer encore plus dans la Forêt. Il reprit sa baguette et l’a remit à sa ceinture avant de s’engouffrer dans le chemin. Il se demandait aussi si les autres avaient tous déjà quittés la plaine, il regardait de temps en temps derrière lui mais personne ne le suivait. Il était seul et en paix, un des rares moments de solitude qu’il appréciait tant. Malgré tout, de Valmort s’inquiétait de ne voir aucune créatures présentes, il n’aimait pas ça. En regardant une nouvelle fois derrière lui, il se prit le pied dans une racine et s’étala au sol.

Se relevant aussitôt, Il épousseta sa robe de sorcier et s’apprêta à repartir lorsqu’il vit deux yeux sombres le fixés depuis les fougères. Il recula d’un pas et s’apprêta à sortir sa baguette magique mais une phrase d’Emir le retint au dernier moment. ( Il a bien dit qu’il ne fallait utiliser la magie que dans des cas exceptionnels, or pour le moment.. Il ne s’est rien passé, mais mieux vaut se reculer et garder une distance raisonnable ) Pensa Alexander en se reculant de deux pas en plongeant son regard noir comme les ténèbres dans les yeux sombres de la créatures qui se cachait dans la pénombre.

( Nous nous plions aux règles des habitants de la Forêt hein… J’espère qu’il sait ce qu’il dit.) Il ne quitta pas des yeux la créature et sa voix froide résonna une nouvelle fois dans la Forêt Interdite.

Qui est là ?

Théophile soupira lourdement. Les autres s'éloignaient déjà et lui, n'avait absolument pas confiance en ce bout de bois qu'était sa baguette... si au moins ça avait été de la pierre, pensa-t-il en se relevant.
Par reflexe, il attrapa la pierre qui lui avait servi pour le sort et la fourra dans sa poche.

Il bifurqua donc à droite, suivant à peu prés le même chemin que Filinsia.
Il aurait bien aimé faire le chemin avec elle,puisqu'ils allaient dans la même direction, mais tous semblaient si décidés à partir de l'avant qu'il n'osa pas l'interpeler.

Ronces, orties, boue, et même substances douteuses ci et là, jalonnaient son parcours.

A vrai dire, Théophile ne pensait même pas au quinze points promis. Il voulait juste sortir de là, sain et sauf si possible.
Il avait déjà eu à affronter la niece du professeur et se demandait si sous ses airs sympas, il ne cachait pas lui aussi, une réserve de fourberie dont ils feraient les frais...

Quand il ne put plus aller tout droit, il sortit le même cailloux utilisé précédemment et posa sa baguette dessus.

- Quatre points, ordonna-t-il en effleurant juste le bois de sa baguette.

Filinsia: Droit devant toi. Tu remarques Théophile et Lëanë non loin de toi.


Alexander: Pas de réponse à ta question. La paire d'yeux te fixent sans sourciller. C'en est même inquiétant, un animal qui ne cligne pas des yeux.
Un bruissement derrière toi te fait sursauter. En te retournant, tu remarques immédiatement sur l'écorce d'un énorme chéne, une araignée, grosse comme un pamplemousse.
En fait, il n'y en pas pas qu'une. elles sont une bonne dizaine...
On a beau rationnaliser du mieux qu'on peut, quand on panique, on panique...
En moins de temps qu'il ne t'en faut pour le dire, tu as encore chuté mais cette fois, la situation est plus critique. Tu t'es empetré dans une substance à la fois molle et d'une incroyable resistance.


Johny: Tout ce que tu vois, c'est une silhouette vacillante et chutant à une trentaine de métres à ta gauche.
Sinon ta baguette t'indique le nord à ta droite

Wood: Droit devant toi


Lëanë: Ton odorat indique le Nord à ta gauche.

Théophile: Ta baguette indique le Nord à ta gauche

Filinsia partit tout droit dès la réponse donnée par le sort.Appercevant Theophile et lenaë se diriger vers la gauche, elle hésite un moment puis continue sa route.

Elle débouche alors sur un petit sentier où elle remarque des traces d'animaux.

Oubliés alors le cours et la prudence, elle décide de s'attarder et d'observer un peu son environnement.

Johny vit la silhouette d'une personne dans les arbres. Il crut à une illusion mais non, la silhouette chutait encore un petit peu. Il fit un premier pas vers la gauche.

(Ca doit être Alexander, c'est un Serpentard, je dois aller l'aider, mais de l'autre il se dit, nous les Serpentard on a besoin de personne alors si il doit retrouver son chemin ou sortir de ce merdier il le fera tout seul.)

Après avoir pris sa décision il regarda la direction indiquait par sa baguette.
Il s'enfonçait de plus en plus dans cette fôret épaisse dont il ne voyait pas le bout.
Il marcha, marcha et ne voyant aucun rempart, ni aucune lisière, il s'arrêta, repris son souffle et pensa.
Il se dit qu'il fallait mieux redemander à sa baguette la direction, il était aller à gauche puis à droite, ou allait le mener sa baguette.
Il prononça donc : QUATRE POINTS

Des yeux qui ne cillaient pas… des yeux sombres, il ne se rendit compte de trop tard de ce qu’il avait en fasse de lui, une Araignée et pas une comme on avait l’habitude d’en voir, une très grosse araignée, à côté d’elle, la Mygale paraît minuscule. Alexander se retourna et s’apprêta à partir de l’autre côté mais il vit qu’il était entrain de se faire encercler par une bonne dizaine de ces arachnides. Il regarda autour de lui et personne ne venait l’aider, d’ailleurs, il ne l’aurait pas souhaité, tenant à son honneur jusqu’au bout et s’il devait vivre, il s’en sortirait seul, comme il l’avait toujours fait. Il fit un pas de côté et se prit à nouveau une racine dans le pied pour se retrouver sur les fesses à terre, hélas pour lui, il était tombé dans une sorte de substance molle mais ultra résistance, il aurait pu tomber dans un immense chewing-gum que cela aurait été pareil.

( Par le Diable, génial ce cours, saletés d’araignées, qu’est-ce que je dois faire… ? Appeler au secours ? Non, hors de question, utiliser la Magie ? Ce serait désobéir à Emir… Il avait bien recommandé de ne pas utiliser la Magie par respect aux habitants de cette Forêt, j’espère que je ne vais pas m’en mordre les doigts. Mais alors ? Qu’est-ce que je peux faire si je ne peux pas utiliser des sorts. Il ne me reste pas beaucoup de solutions. Attendons encore quelques instants et si la situation devient encore plus critique alors, tant pis pour le respect, il faudra que je sorte ma baguette.) Songea Alexander en essayant encore une fois de se dégager de la substance mais rien à faire, il était littéralement collé. Il fallait qu’il reste calme, cela ne ferait qu’énervé encore plus les Araignées et contribueraient à les rendre plus agressives, la dernière chose à faire en l’occurrence.

De toute façon, il tournait et retournait tous les sorts qu’il connaissait dans sa tête et aucun mis à part le sort que leur avait apprit Lumière Céleste ne pourrait l’aider dans une pareille situation et encore, il n’était pas dit qu’il serait suffisamment puissant pour contrer toutes ces araignées. Il fallait qu’il réfléchisse et réfléchir vite. Il tourna sa tête dans toutes les directions pour voir si il n’y avait pas un moyen de s’en sortir ou quelque chose qui aurait pu lui permettre de tenter quelque chose. Mais il n’y avait rien ou du moins rien qui pourrait lui donner une idée. Il commença à approcher sa main de sa baguette, accrochée à sa ceinture, baguette qui contenait un Crochet du Roi des Serpents, mais se ravisa au dernier moment.
(Pas encore, attendons encore quelques secondes, sinon, je passe à l’attaque.) Songea Alexander en gardant son regard glacé braqué sur les Arachnides tout en restant le plus calme possible dans les circonstances présentes. Il avait encore essayé de se dégager mais sans succès et avait presque abandonné l’idée de se tirer de la substance car c’était peine perdue et il y avait plus important. Il regarda une nouvelle fois autour de lui en quête d’un moyen de se tirer de ce mauvais pas et il savait aussi qu’il n’y avait pas que des araignées dans cette Forêt, peut-être qu’une autre Créature lui viendrait en aide…

Wood, un peu plus confiant, partit guilleret vers la direction qu'il pensait être la bonne... Dès qu'il fut un peu plus éloigné, il recommença son sortilèges pour savoir s'il ne s'était pas trop éloigné de son but...