Le Bosquet des Penseurs

Maxime fut soulagé quand il vit le deuxième loup partir et commença à reporter son attention sur les autres élèves pour continuer son entreprise... Mais un autre loup arriva, et bien qu'il soit plus jeune, il n'en était pas moins effayant pour le jeune homme.
Maxime se mit à rire nerveusement :

"Héhé héhé!! Gentil toutou, gentil.."

Maxime hésita un bon moment à se sevir de sa baguette mais se retint.

* Bon, ils nous pas attaqués non plus... s'ils voulaient être aggressif, ils l'auraient déjà fait.... non?*

Maxime prit son courage à deux mains et se mit à approcher la bête, trés doucement, une main en avant pour se faire sentir....

*Et puis, j'suis animagus que diable!! J'ai un coté bestiole en moi!!*

*Sarah, apprécia la chaleur apportée par l'écharpe moelleuse de Sexik sans se faire prier. La douceur de l'étoffe lui procurait une sensation de bien-être qui allait largement au-delà de la chaleur recherchée... Mais elle n'eût malheureusement pas le temps de se poser plus de questions. Elle vit débouler un nouveau loup qui s'arrêta devant Maxime. Elle vit ce dernier s'approcher de l'animal la main en avant, comme s'il allait le caresser. Sarah détourna la tête pour le pas voir le massacre qui allait sûrement avoir lieu*

(Naaaaaaaaaaan!!!! J'espère qu'il va pas se faire bouffer ce crétin! Yaaaaaargh! J'veux pas que cette bestiole s'approche de moi! Pitié! Dégage, dégage, dégaaaaage!)

*Dans un geste enfantin, elle se plaça plus près de Sexik, comme si elle pouvait la protéger*

Maxime: le loup léchouille d'un air ravi la main que tu lui tends, mais semble déçu de ne rien avoir trouvé de concret à grignoter.
Il te lance un regard mouillé, plein d'espoir, car son flair ne le trompe pas, tu avais du chocolat dans la main peu de temps auparavant...
Puis, son regard se porte sur la baguette que tu tiens, intrigué...

Un second hurlement retentit dans la forêt, faisant dresser les oreilles de l'animal.
Il fait mine de partir, mais d'un bond, il saisit la baguette de Maxime dans sa gueule.
S'éloignant d'un métre à peine, visiblement ravi de son second choix, il la cale entre ses pattes avant, contre le sol neigeux, et entreprend de la grignoter façon gibier.

- Hum.. euh... il ne faut pas montrer qu'on a peur !

(Ca doit être comme les chiens..)

*Sexik sort théâtralement sa baguette de sous sa cape, et la pointe vers le loup, aussi fière qu'un prince pourfendant un dragon pour sa dulcinée.*

- Maxime, ne le touche pas et viens doucement vers nous sans lui tourner le dos ! Le professeur Lupin nous a appelés, il faut le rejoindre ! Tant pis pour ta baguette !

Mais Maxime s'était pris de sympathie pour l'animal qui lui avait fait des chatouilles lui léchant la main. Il s'interposa entre Sexik et le loup pour que celle-ci ne lui lance pas un sort, écatrant les jambes et les bras pour prendre le plus de place possible dans l'espace:

"Ouais tant pis pour ma baguette mais tu lui feras rien, il est gentil!!!"

Maxime se retourna ensuite, gardant sa façon de se tenir et s'approcha de la bête:

"Bouhh, c'est caca ça, beurk pas bon!!!"

Maxime: Le loup regarde la scéne d'un oeil vif, intrigué par votre opposition.
Devant tes arguments imparrables, et apparemment tout à fait d'accord avec toi, il laisse ta baguette pleine de bave et légérement mordillée à l'extrémité sur le sol neigeux..
Oubliant apparemment complétement l'appel de la forêt récemment hurlé par sa meute, il se colle à toi et se met à jouer avec ton bas de cape dans de petits grognements.
Tu t'es apparemment fait un ami ^^

Puis, tout en jouant, il vient renifler la cape Sarah et dans une tentative de charme évidente, il se roule à ses pieds dans la neige, le ventre à l'air dans l'espoir de se le faire gratouiller.

**Charlie arriva près du bosquet.**

Allez les enfants, on y va !

**Il remarqua enfin le loupiot qui demandait des gratouillis sur le ventre...**

Il a l'air féroce ce loup !

Maxime récupéra sa baguette, la frotta dans l'herbe pour la nettoyer de la bave et vit le prof arriver.

Maxime allait lui faire une remarque quand à la férocité de ce loup mais une autre idée lui vint. Il trouvait bizarre cette situation: Fifi faisait la gueule comme jamais auparavant, Sexik semblait devenir empathique envers toute forme de problème... il y avait quelque chose qui clochait

Maxime n'ajouta pas un pas un mot et reprit chemin vers le sentier aprés avoir gentiment fait une grosse caresse au loup....

(Bon!! Maintenant, je regarde tout!!)

*Sarah vit le loup s'approcher d'elle, les yeux agrandis par la terreur. Elle s'était agrippée à la cape de Sexik. Lorsque le loup vint lui manifeste son amitié, elle resta totu d'abord paralysée sur place, puis ses jambes se réveillèrent et elle se décala en sautillant tout autour de Sexik pour la placer entre le loup et elle. D'une voix chevrotante, elle laissa échaper un souffle*

.... J'ai peur.....

*Des bribes de souvenirs lui revenaient de l'époque où le berge allemand de son oncle avait voulu goûter à ses petits bras potelés barbouillés de nutella*

*Thursday avait encore du chocolat plein la bouche quand des loups avaient fait irruption au milieu d'eux. Elle faillit s'etrangler de suprise.*

(arggg...y a des loups!!!! on va tous mourir!!!!)

*Le troisième loup, pourtant, avait l'air plutot amical et avait sympathisé avec maxime, visiblement à la recherche de nourriture. Thursday aggripa plus fort les bretelles de son sac à dos.*

(hum..je n'avais pas realisé que mes reserves de nourriture pouvaient attirer des animaux sauvages..quel dilemne, faut-il que j'abandonne tous ces petits pains aux lardons??!!!)

*Mais le loup n'avait pas l'air agressif, et c'est calmement que maxime avait caressé la bête avant de rejoindre les professeurs sur le sentier. Elle lui emboita le pas.*

-hé, hé, attends moi, j'arrive!

- Ne t'en fais pas, Petit Chat, je te protège !

*Et, agissant comme un garde du corps ou comme une chatte avec des chatons, elle dirige Sarah vers le sentier en tenant le loupiot à l'oeil et à la baguette.*

(C'est ridicule.. )

(...)

(Mais amusant ! )

*Le loup vous regarde partir d'un air énigmatique, puis, une fois hors de portée des regards, il se faufile silencieusement dans la forêt, en parraléle du chemin que vous venez de prendre.*