L'appentis

- Houlà ! *s'exclama Oz en voyant le veracrasse, sur la défensive, commencer à crachouiller de l'acide.* Du calme, du calme, on ne te fera pas de mal !

*Un peu surprise que ce que lui disait Titia - C'était donc ça aussi son don ? Sentir la douleur des gens ? Alors elle pouvait avoir une grande carrière de médecin devant elle aussi ! - Oz acquiesça.*

- On retourne à la roulotte alors, et vite. Lang, c'est pas toi qui lui as fait ça, hein ? Je crois pas. Ils s'y seraient quand même pas tous mis contre lui, et pas un des autres n'est blessé...

*Elle gratouilla une nouvelle fois la tête de son veracrasse, lui donna une nouvelle feuille de salade, puis, accroupie près de lui, elle lui demanda.*

- Tu veilles sur lui, hein ? Si quelqu'un revient lui faire du mal, je te donne le droit de l'attaquer. Veille à ce que les autres le laissent manger aussi... On revient vite avec quelqu'un pour le soigner.

(J'espère que ça sera possible... -_-)

*Un pincement étreignit le coeur d'Oz à l'idée qu'on ne puisse déjà plus rien faire... Potiron ne méritait pas ça, et comme c'était le veracrasse de la fille-serpent, la mexicaine songea que c'était peut-être bien le reflet des mauvais traitements de cette dernière.*

- Allons-y !

*Et ni une ni deux, prenant la main de Titia (tant pis pour la bave de veracrasse), elle courut vers la roulotte.*

*Titita éparpilla le restant de nourriture qu'elle avait apporté pour Véra au milieu des véracrasses en prenant soin d'en mettre un peu plus le plus près possible de Potiron...*

Non, je ne te donnerai pas tout d'un seul coup, Véra dit-elle à son animal baveux qui la regardait d'un air outragé...sinon tu risques d'avoir mal au ventre...et puis il en a plus besoin que toi...

*Oz et elle, main dans la main, paritrent ensuite immédiatement vers la roulotte pour prévenir le professeur Karajic...*

*Oz, Titia, le professeur Karajic et Sexik arrivèrent donc pres de l'enclos aux veracrasses. La plupart des bestioles étaient réunies autour d'un tas de légumes, broutant allègrement les victuailles, mais Potiron se trouvait à l'écart, à quelque distance d'un petit tas de rognures, et Véra et Lang restaient entre lui et les autres. Lang leva la tête à l'arrivée du groupe, et Oz s'approcha de lui.*

- Ca va ? *fit-elle en s'accroupissant juste derrière la rembarde à leur niveau.

Elle jeta un coup d'oeil inquiet à Potiron, priant les esprits qu'ils l'aident à guérir, puis redressa la tête vers le professeur, se demandant quelle allait être sa réaction à présent... et celle de la fille-serpent aussi...*

[HJ : tiens, je croyais que vous étiez partis à l'infirmerie, vous.. Bon, j'ai lu en diagonale un peu trop vite. Disons que j'arrive en même temps que Oz.]

*Sexik entre à la suite de Marisol, essouflée, des mèches blanches dansant devant ses yeux vert pâle. Elle repère aussitôt son veracrasse, ignorant totalement Oz.*

(Sale bête..)

(Tiens ? Je croyais que les Veracrasses restaient de simples larves.. Là, on dirait plutôt des Scroutts à Pétard.. Se pourrait-il que Hagrid ou Emir aient fait un croisement ? Beurk..)

[HJ : bah oui, j'en reviens toujours pas moi-même... Veracrasse = larve inoffensive. Scroutt à Pétard = truc qui crache de l'acide et pique, avec une carapace..]

(Enfin bref. C'est parti pour la comédie.)

(Inspire)

(Expire)

- Potiron ! Comment ça va ! Il paraît que tu es blessé... Oh !

*Met une main devant sa bouche, d'un air horrifié.*

- Potiron.. tu as l'air mal en point.. mais qui est le monstre qui t'a fait ça ? Ou tu es malade, peut-être ? Oh, je suis désolée, je voulais venir te voir depuis longtemps, mais j'étais très occupée, et tous les méchants profs et même le directeur me donnaient tout le temps des punitions injustement.. du coup, je n'avais pas dormi pendant deux jours ! Mais ne t'inquiète pas, j'ai une punition ici aussi que je dois faire... je te protégerai, et je serai avec toi !

*Sur ses mots, elle s'approche, lançant un bref regard d'avertissement à Potiron.*

(Sois bien sage sur ce coup-là et je ne te ferai plus rien, je trouverai une autre proie et je t'aiderai même à guérir.. Sois plus raisonnable cette fois, agis comme un Serpentard, comme ta maîtresse..)

- Oh, Mon pauvre petit Potiron... !

(HJ: Je rapelle que nous avons subtilement justifié cette invraissemblance de variété de Veracrasses. Cest expliqué à la Bibliothéque me semble-t-il, dans le livres des créatures magiques.... Et oui, c'est aussi ça le monde merveilleux de la Magie ^^)


*tandis que Vera et lang rejoignaient apparemment soulagés, leurs maitresse, Emir, visiblement de mauvaise humeur, lança un regard en coin à Sexik.*

-Si je te demande d'arreter de pleurnicher, ce n'est pas pour te mettre à geindre, gromela-t-il en enjambant l'enclos, et en se dirigeant vers Potiron.

*Celui ci, à la vue du grand serbe et de sa maitresse en arrière plan, se mit immédiatement à manifester une agitation croissante, crachouillant à tout va, la moindre goutte d'acide disponible.*

- Il était couvert de résidus magiques, fit il en lui désignant l'animal. Je n'ai pas pu déterminer s'il s'agissait d'une potion ou d'un sort. Quoique ça ait été, c'était d'une faible puissance au final, mais comme il est jeune, il en a souffert... mais attends un peu qu'il grandisse, et l'espece de sale fils de ... hum , celui qui a fait ça aura une surprise de taille, conclut-il dans un sourire carnassier
ces petites bestioles ont la mémoire longue.

*Potiron darda sur sa maitresse un énigmatique regard en réponse au sien*

*Titia avait suivi silencieusement la petite troupe qui se dirigeait vers l'appentis...

Elle n'avait certes pas voulu sous-entendre que Sarah était moins importante que Potiron et les propos du professeur l'avaient vexés

Titia s'était approché de Véra et la carressait négligeamment sans prendre conscience de la salive que l'animal lui versait dessus

Ces pensées étaient completement obnubilés par Potiron...par la douleur qu'elle avait ressenti comme émanant de celle de l'animal et par ce que disait le professeur*

( Une émanation magique...c'est donc quelqu'un qui a fait ca ???? Mais qui aurait pu.... ????)

(Faible puissance, faible puissance, gnagnagna.. Pis d'abord c'est lui qui l'avait bien cherché, à m'attaquer sans raison. S'il avait été tout gentil, j'aurais eu des scrupules, na.)

*Sexik sursaute (faut-il encore préciser qu'elle fait semblant ?) aux paroles dures de Emir, et baisse la tête en se mordant la lèvre, comme pour reprendre son calme.*

- Pardon Monsieur...

(Humf, il est constipé ou quoi ? C'est plus drôle quand il gobe mes mensonges bien gentiment.. rah lala..)

*Sexik, à nouveau calme et impassible, observe son Veracrasse s'agiter.*

(Tiens.. il a si peur que ça ? Pourtant, j'avais foiré presque tous mes essais.. m'enfin bon..)

(Humf, c'est quoi ce regard, sale bête ? Tu veux me copier dessus, hein ?)

(C'est ça, imagine-toi que tu pourras te venger.. Je deviendrai super-puissante de toute façon..)

(Qu'elle est stupide, cette bestiole.. ensemble, on ferait de si grandes choses.. Elle pourrait presque m'être sympathique, tiens..)

*Sexik ne ressent pas le moindre remord, et est de toute façon trop habituée à être dévisagée avec haine pour s'en émouvoir encore. Elle se retient de partir dans un rêve éveillée, où, sa salamandre et son veracrasse à ses côtés, elle rirait sur une montagne de cadavre, d'un rire de dément à la méchant dans Walt Disney..*

- Professeur, est-ce que je peux faire quelque chose pour aider Potiron à se rétablir ? Et... ma punition, je peux la faire maintenant, pour rester un peu avec Potiron ? Il a l'air tout triste, tout traumatisé.. C'est encore un bébé, après tout..

(Sale bête, nan mais sale bête...)

- Et bien Potiron n'apprecie aucune présence humaine pour l'instant, soupira Emir en jettant un regard compatissant à la créature.
J'ai du l'immobiliser pour le soigner, fit il, un pincement au coeur, plus pour lui même que pour les jeunes filles.

*Il virevolta vers elles*

- Mais ne vous en faites pas, j'ai pris mes précautions maintenant... Potiron s'est fait un ami malgré lui... murmura-t-il en dans un sourire inquiétant.
Sexik, tu viendras le soigner avec moi ce soir, juste aprés manger, je t'attendrais ici, mais je ne pourrais peut être pas rester. Je dois normallement voir Sarah, mais au vue des évènements...
Ta punition sera de nettoyer leur enclos ce soir, de cette façon, tu pourras rester un peu avec lui... Je reviendrai te chercher pour te stipuler quand tu pourras rentrer au chateau.

Vous deux, fit il en se retournant vers Titia et Oz.
Je vous remercie d'être venues me trouver en voyant ça et je vous remercie surtout d'avoir pris soin de vos veracrasses, marmonna-t-il en guise de paix.
Je passerai demain à votre dortoir pour vous tenir au courant de votre "punition", conclut-il.

*Oz n'avait pas vraiment tout compris à ce qu'il venait de se passer. Potiron semblait toujours aussi méfiant et mal en point, Sexik avait l'air vraiment attristée par l'état de l'animal, Titia semblait vexée, et elle ne savait pas trop pour quoi à vrai dire, et elle ne comprenait pas ce que c'était cette histoire de punition. Par contre, ce qu'elle avait bien enregistré et qui la faisait bouillir intérieurement, c'était que quelqu'un avait été suffisamment méchant pour faire ça à Potiron.*

(Y en a qui lancent des flèches aux hippogriffes, d'autres qui attaquent les pauvres veracrasses sans défense... Et après on s'étonne que les centaures nous prennent pour des sans-coeur et que les esprits refusent de nous aider...)

*Sa dernière pensée était surtout liée à la malchance et aux blessures de Sarah malgré la kachina qu'elle lui avait offerte... Elle leva la tête vers Sexik et, malgré sa méfiance envers la fille-serpent, tâcha de la réconforter.*

- T'inquiète pas pour ta petite bête, Lang et Vera veillent aussi sur lui quand on n'est pas là, et puis si le professeur Karajic a décidé de prendre soin de lui personnellement, je suis sûre qu'il ira vite mieux.

*Elle dédia un sourire à la cantonnade, puis reposa les yeux sur Lang.*

- Mais fais attention à toi aussi, hein ? Je veux pas qu'il t'arrive malheur non plus.

*Elle caressa une nouvelle fois la tête de son propre veracrasse, puis se redressa, se rapprochant de sa camarade Serdaigle, visiblement perdue dans ses pensées.*

- Titia ? Youhou ! T'es là ? On devrait rentrer rejoindre les autres et notre corbeau. Et puis il faut qu'on mange quelque chose aussi.

*Puis elle se tourna vers le professeur Karajic, l'air un peu contrit.*

- Je suis désolée pour le rite pour Sarah, professeur, c'est à cause de moi qu'elle a manqué votre rendez-vous d'hier, parce que j'étais à l'infirmerie... Et aujourd'hui ça semble encore compromis, vraiment, je suis désolée...

*Et c'était sincère. Elle n'y pouvait pas grand chose, certes, mais l'idée qu'à cause d'elle, Sarah ait manqué quelque chose de si important l'ennuyait beaucoup. Elle avait cru être rassurée - et un peu dédouanée - quand le rite avait été repoussé au soir-même, mais là... Un soupir passa ses lèvres tandis qu'elle baissait les yeux, puis elle reprit.*

- Pouvons-nous y aller, professeur ?

*Parce que ce n'était pas tout, mais là elle commençait sérieusement à greloter de froid...*

(Un bon chocolat chaud ou un café à la cannelle de grand-mère Satinka, voilà ce qu'il me faudrait ! Si je pouvais avoir accès aux cuisines...)

*Titia s'était tu pendant qu'Emir, Sexik et Oz parlaient...*

*Elle se tourna ensuite vers le professeur Karajic qui venait de les congédier gentiment....*
Nous partons, professeur, et je préviendrais, Thursday et Saterjee pour la punition de ce soir....

*Elle regarda Véra et tout en lui flattant affectueusement le cou pour lui dire au-revoir continua ....*
J'espere juste que cela ne se reproduira pas et que personne ne viendra plus s'en prendre aux véracrasses

*Elle se tourna vers son amie*
Oui, je suis là, je vous écoutais juste, ne t'inquietes pas répondit-elle doucement à la jeune mexicaine....
*Elle lui sortit une des viennoiseries de sa poche et lui tendit immédiatement...*

Tiens, si tu as faim....prends....moi je vais à la bibliothèque...je n'ai pas tres faim de toute façon....

*Titia fit un bref mouvement de tête en signe de salut puis se dirigea vers la porte....*

(Argh, mais c'est que je me sentirais presque coupable, là.. s'il continue..)

*Sans remarquer que son sourcil gauche tressaute nerveusement en un tic, Sexik s'efforce d'empêcher son coeur de se serrer.*

(Et puis il était pas complètement sans défense, hein... ça crache de l'acide, cette saleté..)

*Regardant silencieusement Potiron, Sexik ressent une sorte de poids sur ses épaules.. comme dans son rêve.. quelque chose qui ressemblerait presque à des regrets, ou une sensation de vide, mais...*

(Non, je ne dois pas me laisser aller.. sinon, je me ferai marcher dessus, comme toujours..)

*Ses pensées sont interrompues quand Marisol lui parle, et Sexik relève la tête vers elle.*

- J'espère aussi...

*répond-t-elle d'une voix blanche, avant de se reprendre.*

- De toute façon, à partir de maintenant je vais veiller sur Potiron.

(Ouh là, je rêve ou je deviens sentimentale ?)

(Humf, nan, je joue le jeu, c'est tout..)

(Mais j'aurai au moins appris une chose : si je veux m'exercer, faut pas abuser des bestioles surveillées par Emir.. Il finirait par me soupçonner..)

(Humh, je pourrais peut-être essayer des animaux de la forêt interdite ? Mouais, mais ce serait me mettre en danger pour pas grand-chose..)

(J'y réfléchirai plus tard, au calme..)

*Mais quand Marisol prononce le nom de Sarah, Sexik replonge dans ses pensées vengeresses..*

(Sale voleuse... Sarah est à moi... Continue, et c'est plus Potiron qui va en baver, mais toi !)

*Puis, vers Emir, après un dernier coup d'oeil à son veracrasse.*

- Je me dépêche d'aller manger pour revenir ici, alors ? Est-ce que je dois amener quelque chose de spécial ?

*J'espère que Thorfin et Govinda vont se débrouiller pour le cercle de feu, sans moi.. sans mettre le feu à la salle commune..*

(HJ: Mille pardon du retard, journée trés speed)

- Oui, oui, vous pouvez y aller, je vous ai retenu suffisamment longtemps déjà.
Sexik, nous nous retrouverons ici aux alentours de 20h, après le repas. Tu n'auras besoin de rien, tout l'attirail nécessaire est déjà là.
Pour l'instant, profite de ton aprés midi.
J'apprécie que tu prennes à coeur le cas de Potiron..., fit il en lui souriant.
Allez zou, jeunes filles, ou vous n'aurez le temps de rien manger avant le cours de cet aprés midi, et ça me ferait mal que ce soit ma faute!, s'exclama-t-il avec dans un total accent de sincérité.

*Oz prit la brioche tendue par Titia et la regarda s'éloigner... Sa façon de lui parler de punition avait réveillé le souvenir de la discussion avec leur directeur de maison, et elle se dit que ça ne devait pas lui être adressé. Sexik s'inquiétait vraiment pour Potiron et elle espérait sincèrement que plus rien ne lui arriverait, ni à lui, ni aux autres animaux d'ailleurs. Mais puisque sa présence ne semblait plus être requise, elle se décida à - enfin - envoyer un hibou à ses grands-mères... Il était plus que temps de le faire ! De toute façon, le professeur Karajic leur donnait déjà congé.*

- A bientôt alors, professeur, et bon courage pour ce soir Sexik.

*Elle gratouilla encore une fois le crâne de Lang et rajouta.*

- Je reviens te voir demain, fais attention à lui, et à toi aussi, hein ?

*Et après un "au revoir" tonitruant et un large signe de main, elle partit en courant en direction de la volière.*

*Sexik fait un sourire crispé à Emir et Oz, avant de s'en aller à son tour, assez pressée de rejoindre le salle commune des Serpentars..*

(Je me demande quand l'oeuf va éclore..)

(Tiens, maintenant que j'y pense.. faudrait lui donner un nom, non ?)

*Emir se sentit de suite beaucoup mieux et entreprit avec une étonnante application pour son état, de s'occuper des petits pensionnaires de Poudlard.

Piou-Piou l'hyppogriffe semblait pouvoir bouger l'aile et se nourrissait bien.
Les veracrasses continuaient de grossir, surtout Potiron qui semblait animé d'une ardeur toute nouvelle à engloutir tout ce qui lui passait prés de la gueule.*

- Tu reprends des forces, c'est bien. Tu vas être fort, bien plus fort que le sale petit -étouffe un juron par reflexe- qui t'a fait subir ça... murmura le grand serbe en caressant la bestiole qui crachottait de méfiance tout en mangeant.

*Emir se leva et enchaina les travaux quotidiens en sifflotant un air manouche*

*Ouvrant la porte de l'appentis pour aller chercher quelques seaux d'eau fraiche, le professeur Karajic fut soudainement interpellé par un bruit léger, diffus, mais parfaitement compréhensible...
Le bruit du vent dans les feuilles, comme un message lui indiquait clairement l'arrivée imminente d'Elfiane et d'un invité tout particulier devant la cabane d'Hagrid.
Le sourire premier d'Emir en reconnaissant les auteurs du message s'estompa bien vite quand il comprit qu'Elfiane avait vadrouillé seule dans la forêt interdite...
Il remplit les bac d'eaux des animaux et alla se planter devant la cabane.*