Devant la porte principale, dans le parc

*Katina poussa un soupir exaspéré en rabattant sa grande capuche noire.*

- C'est bien la peine de me sortir du lit comme ça si c'est pour me faire poieauter par ce temps pourri, grommela-t-elle

*Dehors, un crachin froid tombait dans le parc.
Robert, stoïque comme à son habitude, avait entamé une sieste sous la bruine persistante, pas géné pour deux sous.

Poudlard était plongé dans l'obscurité, et seule la torche de katina éclairait le perron d'entrée*

*Le souffle court, Thursday stoppa net devant Katchoo qui attendait dans la porte. Le vent soufflait, il faisait un temps horrible, mais la petite serdaigle ne pensait qu'au fait de pouvoir enfin voir son idole en action.*

-Bonjour Mademoiselle Katchoo!! Une bien belle journée en perspective, n'est pas!!! l'apostropha-t-elle avec un sourire rayonnant sur le visage.

C'était bien la première fois que Théophile rejoignait aussi facilement le rez de chaussée, et il aurait été bien incapable de se souvenir du parfait chemin qu'il avait pris.

La brume de cette trop courte nuit s'évapora brusquement en tombant nez à nez avec Katchoo en bas.

(Ah non! Pas elle!)

Le souvenir de son duel contre cette affreuse sorcière le glaça des pieds jusqu'aux oreilles, et seul le souvenir de sa petite satue de bois l'immolant dans les flammes lui donna assez de courage pour la saluer.

- Bonjour Mademoiselle Choovansky, fit il

Puis, il se rabattit vite à l'abris u mauvais temps, sa capuche sur la tête, une écharpe autour du cou et son sac solidement passé en bandouillére sur son épaule.

Thérion emboitait le pas de Théo et Thursday pour arriver devant la porte principale. Emmitouflé dans sa cape et tout ce qu'il avait pu prendre pour avoir chaud, il salua Katina Choovansky.

Bonjour mademoiselle Choovansky.

(Pfou ça meule.)

Oz avait à peine mis le nez dehors qu'elle était déjà frigorifiée. C'était pas humain un temps pareil. Son écharpe orange masquant son nez, sa cape serrée contre elle, elle regrettait déjà de ne plus être auprès de Chilam et Kotori. Mais la bruine avait au moins eu le bon goût de la réveiller.

[i]- Bonjour Mlle Choovansky. Ou bonsoir, comme vous voulez...[/]

L'air maussade, elle resta au milieu de ses camarades, ses mains recouvertes de ses gants tout aussi oranges que son écharpe au fond de ses poches, l'une d'elle crispée sur sa baguette.

Le visage boudeur de Oz rassura Théophile. Quelque soit sa raison à elle, au moins, il n'était pas seul à afficher un air maussade.
Il se rapprocha d'elle.

- Quel temps de chien, hein? fit il, le visage renfrogné.

Dans sa poche, il tripatouillait nerveusement un ou deux cailloux ramassés ça et là pendant les mois passés, ce qui eut pour effet immédiat de l'appaiser un peu

Il jeta un regard en coin à Katina, puis à Thursday, qui avait l'air aux anges, et se demanda comment elle faisait pour être aussi enthousiaste de si bonne heure avec si peu de sommeil.

- Dis moi, tu étais là l'année dernière pour cette histoire de licornes... D'aprés ce que j'ai compris, les Centaures ne sont pas trés commodes...

C'était plus une question qu'un constat. Théophile n'avait encore jamais vu de centaures et bien que trés intrigué de pouvoir les connaitre, l'idée le séduisait moyennement, surtout par ce temps, en pleine nuit, accompagné entre autre, par la cuisante Katina Choovansky.

*Thursday sautillait sur place pour se rechauffer, et salua les nouveaux arrivants d'un hochement de tete>*

-ah oui l'an dernier, on a vu les petits des licornes, c'etait super!!!..et puis...elle se renfrogna..je sais plus trop, maxime a fait le zouave, et les centaures se sont vexes..mais c'est la que j'ai decouvert Piou Piou! cette pensee lui redonna le sourire. un petit hypogriffe gravement blesse par une fleche..elle s'interrompit..oui y a des braconniers dans la foret...et si je le croise, je leur fais bouffer leurs baguettes!!! rajouta-telle rageusement. Pas vrai Miss Katchoo?

(ces pourris qui avaient abime Piou Piou)

- On fera même mieux que ça, répondit Katchoo dont le visage s'étirait dans un sourire complice et menaçant.
Je peux pas saquer les braconniers, admit elle, les yeux sombres et le sourire blanc.

Quant à cette histoire de licornes, on peut tout simplement dire que vous vous êtes comportés comme des nazes, lacha-t-elle sans sourciller. Un comportement completement immature. J'aurais été centaure, je vous aurais piétiné, et plutôt deux fois qu'une.


*Elle compta les enfants qui descendaient, et soupira*

- Bien, préparez vous, il ne manque plus grand monde et nous n'avons pas de temps à perdre. Plus vite nous serons arrivés, plus vite nous serons au sec.
Nous allons traverser la forêt jusqu'à atteindre le campement des Centaures.
Il faut que vous comprenniez que la situation est grave.
Deux poulains ont disparu depuis ce matin, et je ne donne pas cher de leur peau par ce temps... Je ne suis même pas sûre que ça vaille la peine de es chercher...

*Malgré son air dégagé, la gorge de Katchoo se serra un peu. Elle crevait de colére et de douleur. L'idée même que des créatures aussi magnifiques que des centaures soient en danger par la faute d'un stupide humain la mettait hors d'elle.*

- Enfin..., soupira-t-elle d'un ton qui aurait pu passer pour de la résignation.
Ils ont besoin de nous, alors quelque soit vos craintes ou vos doutes, mettez les de côté. Pour les heures qui suivent, nous leur appartenons.

*Elle leva le nez vers le chateau, attendant de voir la silhouette d'Emir pour lancer la marche.*

*La silhouette d'Emir se découpa enfin dans l'encadrure de la porte, les derniers enfants derrière lui.*

(HJ: Pour plus de facilité, je prends l'initiative de dire que tous les Serdaigles -même ceux qui n'ont pas encore posté- sont descendus.)

- Bien, allons y, fit Emir en rabattant sa capuche sur son visage.

Il plongea deux torches dans l'une des grandes urnes flamboyantes du parvis, et en passa une à Katchoo.

- Passe devant, je fermerai la marche.
Thursday, Thérion, Théophile, prennez chacun une torche. Vous échangerez avec les autres en cours de route quand vous serez fatigués.
Maintenant, en route.

*Emir attendit que tous se mirent en route pour pousser un soupir etleur emboiter le pas.*