L'appentis

Un endroit douillet et confortable où l'odeur de la paille fraiche envahit tous les boxs (avec aussi un peu une odeur de fumier malgré tout).

*Thursday rentra dans l'appentis en serrant la besace contre elle.
Elle discerna Piou piou dans le fond et se dirigea vers lui en souriant.*

- Salut à toi Piou-piou!

*Elle se baissa, comme lui le avait appris le professeur Karajic, et attendit que l'oiseau l'invite à rester, ce qu'il fit de suite*

[HJ: En accord avec les MJ]

- Tiens mon gros, je t'ai amené à manger.

*Elle sortit de la besace un gros rat bien gras par le bout de la queue, puis le tendit à Piou-piou, qui l'attrapa vivement en poussant un petit cri de satisfaction.*

(Beurk... sans une petite sauce, j'ai du mal à croire qu'il peut se regaller...)

*Thursday resta là quelques minutes à regarder Piou Piou se régaler. L'hypogryffe avait grandi pendant l'été et visiblement complètement remis de sa blessure.*

-hum....j'espère que celui qui t'a fait ça n'est plus dans les environs...murmura-t-elle.

*Elle se rappela les évènements de l'année dernière, l'espèce d'horrible bête appelée Lethifold dont le professeur Lupin leur avait parlée. Elle frissonna en imaginant la chose rôder mais essaya de chasser cette pensée desagréable.*

-brrr...fait pas chaud ici...allez hop, je retourne auprès du feu moi....

*Emir entra dans l'appentis, Potrion complétement amorphe dans ses bras. Il fut immédiatement salué par l'Hyppogriffe, devant lequel il s'inclina briévement avant de s'écarter.
Il posa le Veracrasse sur un lit de paille fraiche et décrocha du mur un sac rempli de divers instruments*

- Alors, voyons ces blessures, murmura-t-il en se penchant sur la carapace de l'animal.

Filinsia entra à la suite du professeur. Le voyant s'incliner devant cette créature étrange, elle fit de même et posa la question qui lui brulait les lèvres.

Qu'est-ce que c'est que cet animal professeur ? Pourquoi doit-on s'incliner devant lui ?

Elle se plaça à côté de son professeur et observa ses faits et gestes, attendant qu'il quémande son aide.

Malgré la boue et l'humidité, non, Théodore n'irait pas se changer. Il était trop curieux de savoir comment tout cela allait se terminer, de savoir pourquoi il avait lutté avec cette surprenante bête.
Il franchit à son tour la porte d'entrée de l'appentis. Devant Piou-Piou, le jeune homme, fit une majestueuse révérence digne des plus grands salons de la royauté française et déclara à l'hippogriffe:

- Votre noble pelage blanc est magnifique Monsieur. Je vous envie d'être si blanc par ce temps si pluvieux !

*Emir ne put empecher un sourire en entendant Théodore débiter sa présentation. Il aimait bien le gamin; il avait l'air de prendre la vie du bon coté, ce qu'appréciait le professeur.*

- C'est un Hyppogriffe, fit Emir, et il faut s'incliner devant lui car c'est un animal farouche qui apprécie le respect, comme tout un chacun. Inclinez vous toujours lorsque vous en rencontrer un.
Ces animaux sont bien plus malin que grand nombre des mamiféres.
Nous avons trouvé celui ci l'année dernière, l'aile abimée. Il est quasiment guéri maintenant, et au printemps, nous pourrons commencer à lui apprendre à voler. Vous pourrez me donner un coup de main le temps venu si le coeur vous en dit.

*L'oiseau regarda les enfants avant d'enfin laisser échapper un petit cri aigu et de tendre le cou vers Théodore, encore devant lui.*

- Je crois qu'il a faim. Le temps que je nettoie Potiron, attrapez donc un rat chacun et donnez lui à manger. Il y a des rats (morts bien sûr) frais de ce matin dans le petit coffre en bois.
Oh, et il s'appelle Piou-Piou.

*Il fit apparaitre un seau d'eau dans lequel il plongea un tissu pour ensuite nettoyer Potiron.
Rapidement, une carapace grise apparut. Par endroit, elle était légèrement plus terne, comme marquée. Nul doute que la "petite" bestiole avait gardé des séquelles de son enfance traumatisante.*

Des rats... Après la pluie, la boue, le "légume cracheur d'acide", maintenant le festin royal de l'hyppogriffe: des rats. Non décidément on lui aurait tout fait aujourd'hui. Devant la réticence de Filinsia, Théodore s'approcha du coffre en bois. Il s'appréta à l'ouvrir, mais retint son geste. Se redressant, il pris une grande inspiration et retint son souffle. Puis, il ouvrit la boite et, sans regarder, mis la main à l'intérieur.
Après avoir fouillé quelques secondes, sa main s'attarda sur quelque chose de poilu. Saisissant à pleine main le cadavre rat, Théodore le sortit de la boite et le brandi tel un trophée.

Alors il se retourna vers Filinsia et lui posa le rat sur les mains:
- Tiens! Il est gros, il est poilu, il doit être appétissant !

Filinsia n'avait pas peur de toucher à des cadavres de rats mais son regard était attiré en priorité par les soins que le professeur prodiguait à Potiron.

Tout d'un coup elle se retrouva avec un cadavre poilu dans les mains. Elle resta un instant éberluée puis se ressaisissant, elle le porta dans la gueule de l'hypogriffe qui le hapa gouluement.

Theo tu veux essayer ?

Un sourire ironique marqua ses paroles et elle attrappa un nouveau cadavre qu'elle deposa sur l'épaule de Theodore.

Charmant animal de compagnie tu ne trouves pas ?

- AAAAAAAHHHHHH !
Le contact du rat su l'épaule de Théodore lui arracha une réaction convulsive. Le jeune garçon bondit, puis se tortilla dans tous les sens en demandant:
- Mais où est-il? Mais où est-il?

Puis, essouflé, Théodore se calma et vit le cadavre du rat a ses pieds.
- Ah! Quelle horreur! Ne me fais plus jamais ça! Regarde ses deux petits yeux blancs, on dirait qu'il est mort rongé par ses propres parasites....

Rageur, Il donna un coup de pied dans le rat. Le petit corps s'envola tel un ballon. Piou-piou le happa en plein vol.
Sidéré, Théodore remarqua:
- Je ne comprendrai jamais les hyppogriffes...

*Emir esquissa un sourire en ecoutant les deux enfants qui se titillaient mutuellement.

Il se releva aprés avoir entiérement récurré Potiron.*

- Il est encore trop tendu pour pratiquer des soins efficaces. Je m'en occuperai demain, dés la première heure. Aprés une nuit au chaud et la dose de baume que je lui ai mis, il devrait être complétement détendu.

Les enfants, merci du coup de main. Je n'ai plus besoin de vous, je vous libére. Ne tardez pas trop, la nuit tombe vite en fin d'aprés midi.

(HJ: Un peu expéditif mais je vous ai suffisamment bloqué dans cet appentis ^^ et je ne pourrai pas me connecter avant plusieurs jours))

La petite fille gratifia son professeur d'un sourire espiègle avant d'empoigner Theo par le poignet.

Merci pour cette après-midi professeur.

Tirant son camarade par le bras.

Viens théo on fait la course jusqu'au chateau