Les animaux fantastiques

Les animaux fantastiques

de Newt Scamander

(Les animaux fantastiques est un livre disponible dans toutes les bonnes librairies Moldues. Le produit de revente de ce livre –dont vous ne trouverez pas l’intégralité ici, et oui !- est intégralement reversée à l’organisation caritative anglaise Comic Relief, qui utilisera les sommes recueillies pour aider les enfants des pays les plus pauvres et leur assurer de meilleures conditions d’existence, alors si vous aimez les créatures du Monde Magique, n’hésitez pas non plus à l’acheter)

A propos de l’auteur

Newton (Newt) Artémis Fido Scamander (plus connu en France sous le nom de Norbert Dragonneau) est né en 1897. Son intérêt pour les animaux fantastiques est encouragé par sa mère à l’élevage des Hippogriffes de compagnie. Après avoir obtenu son diplôme de sorcellerie à Poudlard, Mr Scamander est engagé au département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Après deux ans passés au Bureau de remplacement des Elfes de maison, des années qui lui paru « d’un ennui extrême », il est transféré au service des animaux fantastiques où sa prodigieuse connaissance des créatures bizarres lui assure une rapide promotion.
Responsable de la création du registre des loups-garous établi en 1947, il affirme que l’action dont il tire la plus grande fierté reste l’interdiction de l’élevage expérimental, adoptée en 1965, qui a permis d’empêcher la création de nouveaux monstres indomptables sur le territoire de Grande-Bretagne. Le travail accompli par Newt Scamander à l’Office de recherches et de contrôle des Dragons l’a amené à effectuer de nombreux voyage à l’étranger, au cours desquels il a eu l’occasion de réunir une nombreuse documentation. C’est cette documentation qui lui a permis d’écrire son best-seller international, Vie et habitat des animaux fantastiques, dont 52 éditions ont été publiées à ce jour, notamment en France où Mr Scamander a adopté le pseudonyme de Norbert Dragonneau.
Newt Scamander est décoré de l’Ordre de Merlin, deuxième classe, en reconnaissance des services rendus à l’étude des animaux magiques, ou Magizoologie. Aujourd’hui retraité, il habite le comté du Dorset avec son épouse Porpentina et leurs trois Kneazles domestiques : Hoppy, Milly et Mordy.

1/ Qu’est ce qu’un animal fantastique ?

La définition de l’animal fantastique a fait l’objet de controverse des siècles durant. Au risque de surprendre certains élèves qui abordent pour la première fois l’étude de la Magizoologie, la question apparaîtra peut être plus clairement si l’on considère d’emblée trois types de créatures magiques :

. Les loups garous passent la plus grande partie de leur temps sous leur forme humaine (qu’ils soient Moldus ou sorciers). Une fois par mois, cependant, ils se transforment en une bête sauvage à quatre pattes, animées d’intentions meurtrières et privée de toute conscience humaine.

. Les moeurs des centaures sont très éloignées de celles des humains ; ils vivent en pleine nature, refusent de s’habiller, évitent les contacts avec les sorciers et les Moldus, tout en ayant une intelligence égale à la leur.

. Les Trolls ont une apparence humanoïde, marchent en position verticale, peuvent apprendre quelques mots de vocabulaire, bien qu’ils soient moins intelligents que la plus sotte des licornes et ne possèdent aucun pouvoir magique en dehors d’une force prodigieuse qui paraît surnaturelle.

Posons nous à présent cette question : laquelle de ces créatures peut-on considérer comme un « être » -c'est-à-dire quelqu’un qui mérite de bénéficier de droits garantis par la loi et d’avoir voix au chapitre dans l’organisation du Monde Magique –et laquelle n’est qu’un animal ?
Il fallut attendre 1811 pour qu’apparaissent des définitions acceptables par la majorité de la communauté magique. Grogan Stump, qui venait d’être nommé ministre de la Magie, décréta qu’un « être » était « une créature doté d’une intelligence suffisante pour comprendre les lois de la communauté magique et pour prendre une part de responsabilité dans l’élaboration de ses lois.
Les représentants des Trolls furent interrogés en l’absence des Gobelins, et jugés incapables de comprendre quoique ce soit ; aussi, les classa-t-on parmi les « animaux » alors qu’ils marchent sur les deux jambes.
Les Sirènes et les Tritons furent invités, par l’intermédiaire d’interprètes, à devenir des « êtres » pour la première fois et furent appelés « Etre de l’eau ».
Les Fées, les Lutins, et les gnomes, en dépit de leur apparence humanoïde, se trouvèrent classés d’office dans la catégorie des « animaux ».
Bien entendu, la question ne fut pas réglée pour autant. Nous connaissons tous les théories de certains extrémistes qui militent pour que les Moldus soient considérés comme des « animaux », pas mêmes fantastiques. Nous savons également que les centaures ont refusé le statut d’ »Etre » pour revendiquer celui d’ »animaux ». Les loups garous, pour leur part, ont été longtemps ballottés entre le Service des Animaux et celui des Etres.
Chaque fois qu’il existe une incertitude quant à la classification d’un des animaux figurant dans les pages suivantes, je l’ai indiqué dans le paragraphe qui lui est concerné.

2/ Classification du Ministère de la Magie (MdlM)

Le département de contrôle et de régulation des créatures magiques attribue une classification à tous les animaux, êtres, esprits répertoriés jusqu’à ce jour. On peut aussi connaître immédiatement à quel niveau se situe une créature, de la plus dangereuse jusqu’à la plus inoffensive.

XXXXX : Connu pour être un tueur de sorcier/ Impossible à dresser ou domestiquer.
XXXX : Dangereux/ Exige une connaissance spécialisée/ Maîtrise possible par un sorcier expérimenté.
XXX : Ne pose pas de problème à un sorcier compétent.
XX : Inoffensif/ Peut être domestiqué.
X : Animal ennuyeux.

3/ Dictionnaire illustré des animaux fantastiques


L’Acromantula est une monstrueuse araignée dotée de huit yeux et de la faculté de parler comme les humains.
Elle est originaire de Bornéo où elle vit en pleine jungle. Elle se distingue par les épais poils noirs qui lui couvrent le corps, un écartement de pattes qui peut atteindre 4,5 m, des pinces qui produisent un cliquetis caractéristique lorsque la créature est excitée ou en colère et le venin qu’elle sécrète.
L’Acromantula est un carnivore et manifeste un goût prononcé pour les proies de grande taille. Elle tisse sur le sol des toiles en formes de dômes. Plus grande que le mâle, la femelle peut pondre jusqu’à cent œufs à la fois.
Blancs et mous, ils ont la taille d’un ballon de plage et éclosent au bout de six à huit semaines. Les oeufs d’Acromantula ont été classés dans la catégorie A des Marchandises Interdites de commerce, ce qui signifie des sanctions sévères pour leur vente ou leur importation.
On pense que cet animal a été crée par un sorcier, peut être pour garder sa demeure ou un trésor, comme c’est souvent le cas des monstres magiques de cette nature. En dépit de son intelligence quasi-humaine l’Acromantula est impossible à dresser.
Les rumeurs selon lesquelles une colonie d’Acromantulas aurait été établie en Grande-Bretagne n’ont jamais été confirmées.


Le Serpencendre apparaît lorsqu’on laisse un feu magique brûler trop longtemps sans surveillance.
C’est un serpent mince, gris clair, avec des yeux rouges flamboyants, qui s’élève des braises et se glisse dans les coins sombres de la maison où il se trouve, laissant derrière lui une traînée de cendres.
Il ne vit qu’une heure pendant laquelle il cherche un endroit obscur et isolé où il peut pondre, après quoi il tombe en poussière. Les œufs sont rouges vifs et dégagent une chaleur intense, et peuvent mettre le feu à une maison si on ne lance pas un sortilège approprié.
Une fois gelés, les œufs sont très utiles à la fabrication des filtres d’amour et constituent un excellent remède contre la fièvre.
Les Serpencendres sont présent dans le monde entier.


Bien qu’on puisse parfois le trouver dans certains pays d’Europe du Nord, l’Augurey est natif de Grande-Bretagne et d’Irlande. D’une couleur vert très foncé, presque noir, l’Augurey est un oiseau maigre, d’apparence lugubre, semblable à un petit vautour sous-alimenté. Cette créature d’une très grande timidité niche dans les buissons épineux, se nourrit de gros insectes et de fées, et ne vole que sous la pluie battante, et passe le reste du temps cachée dans un nid en forme de larme.
Le cri de l’Augurey, constitué de notes basses fut jadis considéré comme un présage de mort. De patientes recherches finirent par révéler que l’Augurey chante simplement à l’approche de la pluie. Depuis ce temps, l’Augurey est devenu un animal très à la mode chez les amateurs de prévisions météorologiques.
Les plumes de l’Augurey ne sont d’aucune utilité car elles repoussent l’encre.


Le premier Basilic répertorié a été élevé par un sorcier grec, Herpo l’Infâme, adepte de la magie noire qui parlait le Fourchelang. Après de nombreuses expériences, il découvrit qu’un œuf de poule couvé par un crapaud donnait naissance à un serpent gigantesque doté de pouvoirs extraordinairement dangereux.
Le Basilic est un serpent d’un vert brillant qui peut atteindre une longueur de quinze mètres. Ses crochets injectent un venin particulièrement redoutable, mais son arme la plus terrifiante reste le regard de ses immenses yeux jaunes
Qui ont le pouvoir de tuer instantanément quiconque a le malheur de les fixer.
Les Basilics peuvent avoir une très longue longévité s’ils s’alimentent correctement ; on pense que celui d’Herpo l’Infâme aurait vécu 900 ans.
La création des Basilics est illégale depuis le Moyen-âge.
Le Basilic n’est contrôlable que par de puissants sorciers parlant le Fourchelang.


Le Billywig est un insecte natif d’Australie. Long d’un peu plus d’un centimètre, il a une couleur bleu saphir étincelante, bien que la vitesse à laquelle il vole le rende la plus part du temps invisibles aux Moldus et même souvent aux sorciers qui ne s’aperçoivent de sa présence que quand ils ont été piqués.
Les ailes du Billywig sont attachés au sommet de sa tête et ont une vitesse de rotation telle que la créature tourne sur elle-même en volant. L’extrémité inférieure de son corps se termine par un long dard très fin. La victime d’une piqûre de Billywig souffre de tournis, suivit d’un état de lévitation. En cas d’allergie grave, la victime peut rester en lévitation en permanence.


Le Botruc est une créature gardienne des arbres, présente principalement dans l’ouest de l’Angleterre et le sud de l’Allemagne. Elle est extrêmement difficile à repérer en raison de sa petite taille (20 cm de hauteur maximum) et de son apparence semblable à un mélange d’écorce et de brindilles.
Le Botruc, qui se nourrit d’insectes, est un animal paisible et terriblement timide mais, si l’arbre dans lequel il vit est menacé, il arrive qu’il bondisse sur le bûcheron ou le forestier qui s’en prend à son logement et lui crève les yeux à l’aide de ses long doigts pointus. Une offrande de cloportes calmera le Botruc suffisamment longtemps pour qu’un sorcier ait le temps de couper dans son arbre de quoi faire une baguette magique.


Les Bandimons se rencontrent dans le monde entier. Habiles à ramper sous les lames de parquet et derrière les plinthes, ils infestent généralement par une effroyable odeur de moisissure ; il laisse échapper une sécrétion qui pourrit les fondations de la demeure où il se trouve.
Au repos, le Bandimon ressemble à un amas de moisissures verdâtres doté d’yeux. Lorsqu’il a peur cependant, il s’enfuit à toute vitesse sur ses nombreuses petites pattes grêles. Un sortilège de récurage suffit à se débarrasser d’un Bandimon, mais si la maison est infestée, mieux vaut faire appel au département de contrôle et de régulation des créatures magiques (section Nuisibles).
Les sécrétions des Bandimons sont utilisées dans la préparation de potions détergentes.


Le Centaure a une tête, un torse et des bras humains attachés à un corps de cheval qui peut avoir des couleurs diverses.
Intelligent et doué de parole, on ne saurait le qualifier d’animal au sens propre du terme, mais à se demande, il a été classé dans cette catégorie par de MdlM.
Les centaures vivent dans les forets. On pense généralement qu’ils sont originaires de Grèce, bien qu’il existe de nos jours des communautés de Centaures dans de nombreuses régions d’Europe. Dans tous les pays où ils sont présents, les autorités magiques leur ont réservé des territoires auxquels les Moldus ne peuvent avoir accès ; les Centaures, cependant, n’ont guère besoin de la protection des sorciers, ayant eux même leurs propres moyens de passer inaperçus aux yeux des humains.
Les mœurs des Centaures sont entourées de mystère. D’une manière générale, ils se méfient tout autant des sorciers que des Moldus, et ne semblent pas établir de grandes différences entre ces deux catégories. Ils vivent en troupeau qui comprennent de 10 à 50 individus et ont la réputation d’être particulièrement compètent en matière de guérison magique, de divination, de tir à l’arc et d’astronomie.


Les chevaux ailés sont présents dans le monde entier. Il en existe différentes races, notamment l’Abraxan (un Palomino géant d’une force prodigieuse), l’Ethonan (robe brune très appréciée en Grande-Bretagne et en Irlande), le Gronian (gris et particulièrement rapide) et les très rare Thestral (robe noire, doté du pouvoir de se rendre invisible, et considérer par de nombreux sorcier comme porteur de malchance.
De même que pour l’Hippogriffe, le propriétaire d’un cheval ailé est tenu de lui faire subir à intervalles réguliers un sortilège de Désillusion pour ne pas être vus des Moldus.

La Chimère est un monstre grec très rare doté d’une tête de lion, d’un corps de chèvre et d’une queue de dragon. Cruelle et assoiffée de sang, la chimère est extrêmement dangereuse.
On ne connaît qu’un seul exemple de Chimère vaincue par un sorcier, mais le malheureux, épuisé par ses efforts, se tua peu après en tombant de son cheval ailé.
Les œufs de Chimère sont classés dans la catégorie A des Marchandises interdites de commerce.


Les Ciseburines sont de petits parasites d’une taille d’un peu plus d’un mm, au corps en forme de crabe avec de grandes dents pointues. Attirés par les créatures magiques, ils infestent parfois la fourrure ou les plumes des Crups ou des Augurey. Ils s’introduisent également dans des maisons de sorciers et s’attaquent à des objets tels que les baguettes magiques, grignotant peu à peu le bois jusqu’à son cœur magique ; ils s’installent également dans les chaudrons sales où ils se délectent de restes de potions.
Bien que les Ciseburine soient faciles à détruire à l’aide de diverses potions disponibles sur le marché, leur présence en trop grand nombre peut nécessiter l’intervention du service Nuisible du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques.


Le Clabbert est une créature qui habite dans les arbres et dont l’apparence évoque un croisement entre un singe et une grenouille.
Originaire des Etats du Sud de l’Amérique, il s’est répandu depuis dans le monde entier.
Sa peau d’un vert tacheté est lisse et dépourvue de fourrure, ses pieds et ses mains sont palmés et ses membres longs et souples lui permettent de se balancer de branche en branche avec l’agilité d’un orang-outan. Sa tête est dotée de cornes courtes et sa large gueule, qui semble toujours sourire, est plantée de dents coupantes comme des rasoirs. Le Clabbert se nourrit principalement d’insectes et d’oiseaux.
Le trait le plus caractéristique de cet animal consiste en une grande pustule au milieu du front, qui devient écarlate et se met à clignoter dés qu’un danger le menace. Les sorciers américains avaient jadis des Clabberts dans leurs jardins pour les avertir de l’approche d’un Moldu, mais la Confédération internationale des Sorciers a décidé de mettre fin à cette pratique en infligeant de fortes amendes aux contrevenants.
Le spectacle d’un arbre plein de Clabberts aux pustules étincelantes dans la nuit pouvait avoir un effet décoratif, mais attirait trop de Moldus curieux de savoir pourquoi leurs voisins installaient leurs décorations de Noël en plein mois de Juin.


En dépit de son nom, le Crabe de feu ressemble à une grande tortue pourvue d’une carapace incrustée de pierres précieuses. Aux îles Fidji, d’où il est originaire, une longue zone côtière a été transformée en réserve pour assurer sa protection, non seulement contre les Moldus, dont sa précieuse carapace pourrait exciter sa convoitise, mais également contre les sorciers peu scrupuleux qui transforment les carapaces en chaudrons de luxe très estimé.
Le Crabe de feu possède cependant ses propres moyens de défense : lorsque l’on l’attaque, il projette contre son agresseur, des flammes jaillies de la partie postérieure de son corps. Les Crabes de feu sont exportés comme animaux de compagnie mais leur possession est soumise à autorisation spéciale.


Le Crup est originaire du sud-est de l’Angleterre. Il ressemble à un gros terrier, à l’exception de sa queue fourchue. Le Crup est sans nul doute une race de chien créée par procédé magique : il manifeste une très grande fidélité aux sorciers alors qu’il se montre féroce envers les Moldus.
C’est un charognard glouton qui mange n’importe quoi, depuis les gnomes jusqu’au vieux pneus. Les permis autorisant la possession d’un Crup peuvent être obtenus au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Il suffit pour cela de passer un examen prouvant que le demandeur peut contrôler la créature dans une zone habitée par des Moldus.
Les propriétaires de Crup sont contraints par la loi de procéder à l’ablation de la queue de l’animal grâce à un sortilège de Découpe indolore pratiqué à l’âge de six ou huit semaines afin de ne pas attirer l’attention des Moldus.


Originaire d’extrême Orient, la Demiguise est très difficile à repérer en raison de son aptitude à devenir invisible lorsqu’elle est menacée. Seuls les sorciers spécialement entraînés à sa capture sont en mesure de la voir. La Demiguise est un herbivore paisible qui ressemble à un singe gracieux avec de grands yeux noirs mélancoliques, le plus souvent cachés derrière ses cheveux. Son corps est couvert d’une longue fourrure argentée et soyeuse. La fourrure de la Demiguise est particulièrement appréciée car les poils, une fois tissés, permettent de fabriquer des capes d’invisibilité.


Le Diablotin vit exclusivement en Grande-Bretagne et en Irlande. Il est parfois confondu avec le Lutin en raison de leur taille semblables (entre 15 et 20 cm) mais, à l’inverse du Lutin, le Diablotin n’a pas la faculté de voler et ne possède pas ses vives couleurs (il est généralement brun foncé ou noir).
En revanche, il partage avec le Lutin, le même sens de la farce rudimentaire. Ses lieux de prédilection sont les terrains humides et marécageux, que l’on trouve souvent au bord des rivières où il s’amuse à faire pousser ou à faire trébucher les promeneurs sans méfiance.
Les Diablotins mangent de petits insectes et se reproduisent de la même manière que les fées, mais sans tisser de cocons. A l’éclosion des œufs, les jeunes sont déjà formés et mesurent environ deux centimètres et demi.



(Parfois appelées Fée Mordeuse )

Les Doxys sont fréquemment confondues avec les fées bien qu’il s’agisse de deux espèces très différentes.
Tout comme la fée, le Doxy a l’apparence d’un minuscule être humain, bien que dans son cas, il soit couvert d’une épaisse fourrure noire et pourvu de deux bras et de deux jambes supplémentaires.
Les ailes du Doxy sont épaisses, courbes et brillantes, comme celle d’un scarabée.
Amateurs des climats froids, les Doxy habitent le nord de l’Europ et de l’Amérique.
Ils peuvent pondre jusqu’à cinq cents œufs à la fois, qu’ils enterrent ou dissimulent dans de vieux tissus, et dont l’éclosion aura lieu deux à trois semaines plus tard.
Les Doxys sont pourvus de deux rangées de dents pointues et venimeuses. En cas de morsure, un antidote doit être immédiatement administré.
On peut cependant également se servir de leur poison dans différentes farces et attrapes, mais il faut obligatoirement stipuler son utilisation.
Seule la vaporisation du Doxycide , un liquide noir qui nécessite de se protéger les voies respiratoires avant emploi, permet d’en venir à bout.



Sans doute les plus célèbres de tous les animaux magiques, les Dragons sont parmi les plus difficile à cacher.
Le femelle est généralement plus grande que le mâle, mais l’un ou l’autre ne doivent être approché que par les sorciers les plus compétents et les mieux entraînés. La peau, le sang, le cœur, le foie et les cornes ont des propriétés magiques très puissantes, mais ses œufs sont classés dans la catégorie A des Marchandises interdites de commerce.
Il existe dix espèces distinctes de Dragons, bien qu’on ait parfois observé quelques croisements ayant donné des hybrides très rares.

Ces dix espèces sont les suivantes :

OPALOEIL DES ANTIPODES : L’Opaloeil des Antipodes est natif des Nouvelle Zélande bien qu’il émigre parfois en Australie lorsque son territoire devient trop exigu dans son pays d’origine. A la différence des autres Dragons, il habite les vallées plutôt que les montagnes.
D’une taille moyenne, il pèse entre deus et trois tonnes. Sans doute le plus beau dragon que l’on puisse voir, il est couvert d’écailles iridescentes et nacrées et ses yeux sans pupilles, étincelant de reflets multicolores, lui donnent un regard opalin qui lui a valu son nom.
L’Opaloeil souffle une flamme rouge très vif mais, comparé aux autres Dragons, il ne se montre guère agressif et ne tue généralement que pour se nourrir. Son aliment préféré est le mouton, bien qu’il lui arrive de s’en prendre à des proies de plus grande taille.
A la fin des années 70, la découverte en Australie d’un grand nombre de carcasses de kangourous a laissé pensé qu’un Opaloeil mâle, chassé par une femelle dominante, avait du fuir sa terre natale et s’en prendre à un nouveau gibier.
Les œufs d’Opaloeil sont d’un gris très pale et peuvent être confondus avec des fossiles par des Moldus inattentifs.

BOUTEFEU CHINOIS : Parfois appelé Dragonlion, c’est l’unique Dragon d’Extrême-orient, et sa rareté n’a d’égal que sa puissance.
Ecarlate, les écailles lisses, il a un museau écrasé entouré de pointes d’or et des yeux très protubérants. Le Boutefeu doit son nom à la flamme en forme de champignon qui jaillit de ses narines lorsqu’il est en colère. Il pèse entre deux et quatre tonnes, la femelle étant plus grande que le mâle.
Ses œufs, d’une vive couleur cramoisie parsemée d’or, sont très recherchés par les sorciers chinois pour la propriété magique de leurs coquilles.
Le Boutefeu est agressif mais plus tolérant à l’égard de sa propre espèce que la plupart des autres Dragons, allant même jusqu’à partager son territoire avec deux autres congénères. Le Boutefeu se régalent de mammifères en général, mais il a une préférence pour les cochons et les humains.

MAGYAR A POINTES : Considéré comme le plus dangereux de tous les Dragons, le Magyar à Pointe a des écailles noires et ressemble à un gros lézard. Il a des yeux jaunes, des cornes bronze et des épines de la même teinte qui hérissent sa longue queue.
Le Magyar dispose d’un souffle puissant qui lui permet de projeter des flammes à une distance plus longue que n’importe quel autre Dragon (jusqu’à 15 m). Ses œufs ont l’apparence du ciment et leur coquille est particulièrement robuste ; au moment de l’éclosion, les jeunes la brisent à grands coups de leur queue dont les épines sont déjà bien développées dès la naissance.
Le Magyar à pointes se nourrit de chèvres, de moutons, et chaque fois qu’il en a l’occasion, d’humains.

NOIR DES HEBRIDES : Avec le Vert gallois commun, il est l’un des deux Dragons natifs de Grande-Bretagne. Plus agressif que son compagnon Gallois, il doit disposer d’un territoire de 250 km carrés par individu pour vivre dans de bonnes conditions. D’une longueur qui peut atteindre neuf mètres, le Noir des Hébrides a des écailles rugueuses, des yeux violets étincelants et une rangée de pointes courtes mais coupantes comme des rasoirs le long de l’échine. Sa queue se termine par une sorte de flèche et il est doté d’ailes semblables à celles d’une chauve souris.
Le Noir des Hébrides se nourrit principalement de cervidés bien qu’on l’ait déjà vu capturer de gros chiens, et même des pièces de bétail. Le clan des MacFusty, qui habite les Hébrides depuis plusieurs siècles, a par tradition la charge de veiller sur les Dragons natifs de l’archipel.

NORVEGIEN A CRETE : D’une manière générale, le Norvégien à crête ressemble au Magyar à pointes, bien qu’au lieu de pointes, il arbore de grosses plaques d’un noir de jais tout au long de l’échine.
D’une agressivité exceptionnelle envers ses congénères, le Norvégien à crête est aujourd’hui l’une des espèces de Dragons les plus rares. Il s’attaque à toute sorte de mammifères et, contrairement aux autres Dragons, se nourrit généralement de créatures aquatiques.
Les œufs de ce Dragon sont noirs et ses petits développent plus tôt que les autres espèces, la capacité de souffler du feu (entre un et trois mois)

DENT-DE-VIPERE DU PEROU : C’est le plus petit de tous les Dragons connus, et le plus rapide en vol. long de cinq mètres, le Dent-de-Vipère a des écailles lisses, cuivrées avec des marques noires le long de l’échine. Les cornes sont courtes et les crochets particulièrement venimeux.
Il se nourrit de chèvres et de vaches, mais il est aussi si friand de chair humaine que la Confédération internationale des sorciers a du envoyer au dix-neuvième siècle des équipes de chasseurs chargé d’en réduire le nombre qui augmentait à un rythme alarmant.

SUEDOIS A MUSEAU COURT : Le Suédois à museau court est un beau Dragon de couleur bleu argenté dont la peau est très recherchée pour la fabrication des boucliers et gants de protection.
Les flammes qui jaillissent de ses narines sont d’un bleu éclatant et peuvent, en quelques secondes, réduire à l’état de cendres le bois ou les os les plus solides.
Le Suédois à museau court tue moins souvent d’humains que la plupart des autres espèces, ce en quoi il n’a guère de mérite car les régions montagneuses dans lesquelles il vit sont trop sauvages pour être habitées.

PANSEDEFER UKRAINIEN : Le plus grand des Dragons, le Pansedefer, peut atteindre un poids de six tonnes. Le corps arrondi, plus lent en vol que le Dent-de-Vipère, il est néanmoins extrêmement dangereux et peut écraser sous son poids une maison sur laquelle il se pose. Ses écailles sont d’un gris métallique, ses yeux rouge foncé et ses griffes particulièrement longues et meurtrières.
Ils font l’objet d’une surveillance constante depuis qu’en 1979 l’un d’eux emporta dans ses serres un voilier (heureusement vide) amarré dans la Mer Noire.

VERT GALLOIS COMMUN : La couleur du Vert Gallois se marrie très bien aux herbes luxuriantes de son pays natal, bien qu’il niche dans les hautes montagnes où une réserve a été établie pour sa protection.
Il est l’un des Dragons les plus paisibles ; préférant, tout comme l’Opaloeil, se nourrir de moutons, il fait de son mieux pour éviter les humains, à moins qu’il n’ait été provoqué.
Le rugissement du Vert Gallois est étonnamment mélodieux et facilement reconnaissable. Les flammes qu’il souffle forment deux jets minces et ses œufs bruns, couleur terre, sont parsemés de taches vertes.

CORNELONGUE ROUMAINE : le Cornelongue a des écailles vert foncé et de longues cornes or avec lesquelles il embroche ses proies avant de les rôtir. Réduites en poudre, ses cornes sont précieuses dans la fabrication de certaines potions.
Le territoire d’où est originaire le Cornelongue est devenu la plus grande réserve mondiale de Dragons, et les sorciers de toutes nationalités s’y rendent en nombre pour y étudier ces créatures de plus prés.
Le Cornelongue fait l’objet d’un programme intensif d’élevage suite à un effondrement de sa population, largement dû au commerce de ses cornes qui entrent désormais dans la catégorie B des produits dont le commerce est soumis à conditions.

L’Epouvantard loge dans des endroits sombres et confinés, comme les penderies, les armoires, les dessous d’éviers, etc.
Cette créature prend l’apparence de ce qui effraie le plus la personne lui faisant face.
Se débarrasser d’un Epouvantard exige une grande concentration car seuls les éclats de rire peuvent le déconcerter. Mais, pour cela, il faut le forcer à prendre une apparence comique, voire burlesque, en lui lançant le sort « Riddikulus ».


L’Erkling est une créature semblable à un elfe originaire de la Forêt Noire en Allemagne. Plus grand qu’un gnome (90 cm), le visage pointu, l’Erkling pousse un caquètement aigu particulièrement attirant pour les enfants qu’il essaye d’éloigner de leurs parents pour les manger.
Au cours des siècles derniers, les contrôles stricts opérés par le Ministère Allemand ont permis de diminuer de manière spectaculaire les meurtres commis par ces créatures.


L’Eruptif est un grand animal africain de couleur grise, doté d’un pouvoir considérable. D’un poids qui atteint parfois une tonne, il peut être confondu, de loin, avec un rhinocéros. Il a une peau épaisse qui lui permet de repousser la plupart des sortilèges et maléfices, une corne pointue sur le museau et une longue queue semblable à une corde.
Les Eruptifs ne donnent naissance qu’à un seul petit à la fois.
Cette créature n’attaque jamais, à moins qu’on ne l’ait provoqué avec insistance mais lorsqu’elle charge, les résultats sont généralement catastrophiques. La corne de l’Eruptif peut en effet transpercer n’importe quoi, de la peau jusqu’au métal, et elle contient une sécrétion mortelle qui provoque l’explosion de la créature ou de l’objet dans lesquels elle est injectée.
Les Eruptifs ne sont guère nombreux car les mâles se font souvent exploser à la saison des amours. Les sorciers africains prennent grand soin d’eux. La corne, la queue et le liquide explosif sont classés dans la catégorie B des Produits commercialisables (soumis à contrôle).


Les Etres de l’eau existent dans le monde entier mais leur apparence varie presque autant que celles des humains. Les us et coutumes demeurent aussi mystérieux que ceux des Centaures, bien que les sorciers qui ont réussi à maîtriser leur langue les décrivent comme un ensemble de communautés hautement organisées, de tailles variables selon l’habitat, et dont certaines constituent des demeures très élaborées.
Comme les Centaures, les Etres de l’eau, tout en conservant leur nom, ont refusé le statut d’ « Etres », préférant celui d’ « animaux ».
Les Etres de l’eau les plus anciens sont connus sous le nom de Sirènes et c’est généralement dans les eaux les plus chaudes que l’on trouve ces magnifiques créatures.
Tous les Etres de l’eau partagent un goût commun pour la musique.


La Fée est une petite créature décorative d’une intelligence médiocre.
Souvent utilisée par les sorciers comme élément ornemental, elle habite généralement les bois et les clairières.
D’une taille variant de deux à douze cm, la fée a une tête, des membres et un petit corps humanoïdes, mais arbore des ailes d’insectes transparentes ou multicolores selon les cas.
La Fée possède quelques faibles pouvoirs magiques dont elle use pour s’échapper. Elle est d’une nature querelleuse mais, en raison de sa vanité excessive, elle devient très docile chaque fois qu’on lui demande de servir d’ornement. En dépit de son apparence humaine, la Fée est incapable de parler et communique avec ses semblables par des bourdonnements aigus.



Les géants mesurent en moyenne six mètres de haut et les plus grands peuvent atteindre huit mètres. Ils sont si coriaces qu’aucun sortilège ne peut en venir à bout.
Les femelles Géantes ne sont pas réputées pour leur instinct maternel ; seul compte le fait d’enfanter un bébé le plus gros possible.
Ils sont réputé, pour l’immense majorité, pour être excessivement dangereux car ils aiment tuer, c’est dans leur nature et l’on sait aujourd’hui que leurs mœurs barbares sont à l’origine des plus effroyables tueries Moldues.
Leur alliance avec Lord Voldemort leur a valu une chasse farouche des plus grands Aurors, qui les ont, pour la plus part exterminés.
Les survivants ont quitté la Grande Bretagne pour se réfugier dans des montagnes de pays étrangers, où victimes de leur propre cruauté, ils se sont entretués.
Il est très difficile d’approcher les Géants, et il faut souvent user de patience en se pliant à un très long protocole de présentation pour gagner une confiance toute relative.



Le Gnome est un animal nuisible que l’on trouve dans les jardins d’Europe du Nord et d’Amérique du Nord.
Il peut atteindre une hauteur de 30 cm avec une tête d’une grosseur disproportionnée et des pieds durs et osseux. Pour se débarrasser d’un, il suffit de l’attraper par les pieds et de le faire tourner jusqu’à ce qu’il ait le vertige, puis le lancer par-dessus la clôture du jardin.



La Goule, bien que très laide, n’est pas une créature particulièrement dangereuse. Elle ressemble à une sorte d’ogre crasseux aux dents proéminentes et habite généralement les greniers et les granges de sorciers, où elle se nourrit d’araignée et de papillons de nuit.
Elle pousse des gémissements et lance parfois des objets un peu partout, mais étant très simple d’esprit, elle se contentera d’émettre quelques grognements inquiétants si quelqu’un croise son chemin.
Le Département de contrôle et de Régulation des créatures magiques possède une brigade spécialisée pour débarasser les Goules des maisons rachetées par des Moldus.
Certains sorciers en ont même fait des animaux de compagnie



Originaire de Grèce, le Griffon a la tête et les antérieurs d’un aigle géant mais le corps et les pattes arrières d’un lion.
Comme le Sphinx, les Griffons sont souvent utilisés pour garder des trésors.
Bien qu’il soit un animal féroce, quelques sorciers particulièrement habiles ont réussi à en apprivoiser.
Les Griffons se nourrissent de viande crue.


L’Hippogriffe est natif d’Europe, mais s’est répandu dans le monde entier. Il a la tête d’un aigle géant et le corps d’un cheval.
Il est possible de le dresser, mais seuls les experts peuvent s’y risquer. Lorsque l’on approche d’un Hippogriffe, il est indispensable de le regarder dans les yeux. Il convient alors de s’incliner pour montrer ses bonnes intentions. Si l’Hippogriffe rend le salut, alors on peut se permettre de l’approcher de plus près.
L’Hippogriffe creuse la terre pour y trouver les insectes dont il se nourrit, mais son régime alimentaire comprend également des oiseaux et des petits mammifères. Les Hippogriffes construisent à même le sol des nids dans lesquels ils pondent un seul œuf grand et fragile qui éclôt 24 heures plus tard. Dans un délai d’une semaine, le jeune animal est prêt à voler, mais il lui faudra attendre plusieurs mois avant de pouvoir accompagner ses parents sur de longs trajets.


A l’origine, le Kneazle a été élevé en Grande-Bretagne bien qu’il soit à présent exporté partout dans le monde.
Ressemblant à un petit chat, la fourrure tachetée, mouchetée ou ocellée, les oreilles gigantesques, le queue semblable à celle d’un lion, le Kneazle est intelligent, indépendant et agressif à l’occasion, sauf lorsqu’il s’attache à un sorcier, dont il devient alors un animal de compagnie très apprécié.
Le Kneazle possède l’étrange faculté de détecter les personnages louches ou peu recommandables et son maître peut compter sur lui pour retrouver le chemin de la maison s’il s’est égaré.
Les Kneazle donnent naissance à huit petits par portée et peuvent se croiser avec les chats.
Un permis est exigé pour sa possession car son apparence quelque peu insolite peut attirer l’attention des Moldus.


Le Léthifold est fort heureusement une créature très rare que l’on trouve seulement dans les climats tropicaux. Elle ressemble à une cape noire d’un peu plus d’un cm d’épaisseur (elle est plus épaisse si elle a récemment tué et digéré une victime) qui glisse sur le sol la nuit.
Le Patronus est le seul sortilège connu qui puisse repousser un Léthifold. La créature attaquant généralement endormies, il est rare que les victimes aient le temps d’user de magie pour se défendre.
Une fois sa proie étouffée, le Léthifold digère sur place, parfois même dans le lit même qu’il a envahi.
Il ne laisse aucune trace de lui-même ni de sa proie quand il quitte les lieux.


La licorne est un animal magnifique que l’on trouve dans les forêts d’Europe du Nord. Il s’agit d’un cheval à la blancheur immaculée, portant une corne à l’âge adulte ; les poulains, cependant, ont tout d’abord un pelage doré qui devient argenté et ne prend sa couleur blanche que lorsqu’ils ont atteint leur pleine maturité.
La corne, le sang et les crins de licorne possèdent des propriétés magiques puissantes.
L’animal évite généralement le contact avec les humains mais se laissera plus facilement approcher des sorcières que des sorciers. Le galop de la Licorne est si rapide et léger qu’elle est très difficile à attraper.

Le Lobalug vit au fond de l’eau. C’est une créature rudimentaire de 25 cm de longueur, doté d’une sorte de bec caoutchouteux et d’un sac à venin. Lorsqu’il se sent menacé, le Lobalug contracte son sac à venin, projette le poison sur son adversaire.
Les Etres de l’eau utilisent le Lobalug comme arme et les sorciers se servent parfois de leur venin dans la préparation de certaines potions, bien que cette pratique soit soumise à un contrôle très strict.


Le Loup-garou se trouve dans le monde entier bien qu’on le pense originaire d’Europe du Nord. Les humains ne deviennent Loup-garou que lorsqu’ils ont été mordus par l’un d’eux.
On ne connaît pas de traitement à cette maladie bien que les récents progrès accomplis dans la fabrication de potions aient réussi dans une large mesure à en soulager les symptômes les plus terribles.
Une fois par mois, au moment de la pleine lune, le sorcier ou le Moldu atteint par la maladie –et réputé sain et normal le reste du temps- se transforme en une bête meurtrière.
Cas presque unique parmi les créatures magique, le Loup-garou recherche activement les humains de préférence à toute autre proie.


Le Lutin se trouve principalement dans le comté de Cornouailles, en Angleterre. D’une couleur bleue électrique, d’une taille qui peut avoisiner les 20 cm et d’un caractère particulièrement malicieux, le Lutin prend plaisir à se livrer à des farces de toutes sortes.
Bien qu’il soit dépourvu d’ailes, il peut voler et s’amuse parfois à saisir par les oreilles les humains sans méfiance, qu’il dépose au sommet des grands arbres.
Les Lutins émettent des jacassements aigus que seuls leurs congénères peuvent comprendre.
Ils sont vivipares.


Le Manticore est un animal extrêmement dangereux, originaire de Grèce, avec une tête humaine un corps de lion et une queue de scorpion.
Aussi rare et redoutable que la Chimère, le Manticore a la réputation de chantonner doucement en dévorant ses proies.
La peau du Manticore a le pouvoir de repousser presque tous les sortilèges connus et un seule piqûre provoque une mort presque instantanée.


Le Niffleur est un animal qu’on trouve en Grande-Bretagne. La fourrure noire et bouffante, le museau allongé, cette créature fouisseuse a une prédilection pour tout ce qui brille. Les Niffleurs sont souvent utilisés par les Gobelins pour creuser la terre à la recherche de trésors.
Bien qu’il soit doux et même affectueux par nature, il peut se révéler destructeur pour l’environnement immédiat et ne devrait jamais être gardé à l’intérieur d’une maison. Les Niffleurs vivent dans des terriers creusés à 5 ou 6 mètres de profondeur et ont des portées de six à huit petits.


Cet animal d’Afrique Orientale peut être considéré comme le plus dangereux du monde.
Il s’agit d’un léopard géant parfaitement silencieux en dépit de sa taille, et dont le souffle provoque des maladies dévastatrices qui peuvent ravager des villages entiers.
Il faut les efforts conjugués d’une bonne centaine de sorciers pour le neutraliser.


L’Occamy vit en Extrême-Orient et en Inde.
Marchant sur deux pattes, doté de plumes, d’ailes et d’un corps serpentin, l’Occamy peut atteindre une longueur de quatre mètres cinquante. Il se nourrit principalement de rats, d’oiseaux, bien qu’on l’ait déjà vu capturer des singes.
L’Occamy se montre agressif envers toute créature qui s’approche de lui, notamment lorsqu’il protège ses oeufs dont les coquilles sont constituées de l’argent le plus délicat et le plus pur.


Les Palominos sont une race Européenne de chevaux.
Ce sont de gigantesques chevaux ailés de couleur or, aux yeux flamboyants, aussi gros que des éléphants.
Leurs sabots ont la taille d’une assiette, et ce qui, loin de les handicaper, leur font atteindre de phénoménales pointes de vitesse.
Il est très difficile d’élever correctement un Palomino, non pas à cause de leur caractère, mais parce qu’ils se nourrissent exclusivement de Whisky pur malt, ne tolérant aucune boisson bas de gamme, et nécessitent d’être entretenus par des palefreniers spécialisés, de grande taille et d’une grande force musculaire.
Ils sont utilisés par l’école de Beauxbâtons pour les déplacements de leurs délégations.


Le Phénix est un magnifique oiseau rouge vif, de la taille d’un cygne, avec une longue queue dorée, un bec et des serres également dorés.
Il niche sur les sommets montagneux et habitent l’Egypte, l’Inde, et la Chine.
Le Phénix vit jusqu’à un âge très avancé mais possède la faculté de régénération : en effet, lorsque son corps commence à décliner, il s’enflamme soudain et renaît aussitôt de ses cendres sous la forme d’un poussin.
Le Phénix est une créature paisible qui se nourrit exclusivement d’herbes et semble n’avoir jamais tué personne.
Tout comme le Diricawl, il peut apparaître et disparaître à volonté.
Le chant du Phénix est magique : il a le pouvoir de renforcer le courage de ceux qui ont le cœur pur, et de provoquer la terreur chez ceux qui ont le cœur mauvais. Les larmes du Phénix possèdent de puissantes propriétés curatives.
Le professeur Dumbledore en possède un.


Le Pogrebin est un démon russe, de 30 cm de hauteur, avec un corps velu et une grosse tête grise dépourvue de poils. Lorsqu’il est accroupi, le Pogrebin ressemble à un petit caillou rond et brillant. Les Pogrebins sont attirés par les hommes et aiment les suivre, restant dans leur ombre et s’accroupissant aussitôt que l’ombre change de position.
Si on laisse un Pogrebin suivre un homme plusieurs heures durant, un sentiment de futilité envahira cette personne qui finira par sombrer dans un état de léthargie et désespoir.
Lorsque la victime du Pogrebin interrompt sa marche et tombe à genoux en se lamentant sur l’inutilité de la vie, la créature se jette sur lui et tente de le dévorer. Il est cependant très facile de repousser un Pogrebin à l’aide de maléfices très simples ou d’un sortilège de Stupéfixion. Un bon coup de pied se révèle également très efficace.


Le Puffskein se trouve dans le monde entier. De forme sphérique, couvert d’une fourrure crème, c’est une créature docile qui ne voit aucun inconvénient à se faire câliner ou même jeter un peu partout comme un ballon.
Facile à soigner, il émet un bourdonnement grave lorsqu’il est content.
De temps à autre, une langue rose, très fine, et d’une exceptionnelle longueur, sort des profondeurs de son corps et serpente dans toute la maison à la recherche de nourriture.
C’est un charognard qui peut manger n’importe quoi, restes, araignées, mais il aime particulièrement glisser sa langue dans les narines des lézards endormis pour se délecter de leur morve.
Cette tendance en a fait pendant longtemps l’animal préféré des enfants sorciers et reste encore aujourd’hui un animal de compagnie très répandu.


Le Quintaped est une créature carnivore extrêmement dangereuse qui manifeste un goût prononcé pour la chair humaine.
Son corps bas est couvert d’une épaisse toison de poils roux, tout comme ses cinq pattes qui se terminent chacune par un pied bot.
On le trouve exclusivement sur l’île de Drear-la-lugubre, situé au large de la pointe nord de l’Ecosse. C’est en raison de sa présence que l’île a été rendue incartable.
Les Quintaped ne sont pas doués de paroles et ont toujours déjoué toutes les tentatives du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques pour en capturer un spécimen.

Le Re’em est une espèce extrêmement rare de bœuf géant à la peau d’or qui vit à la fois dans les contrées sauvages d’Amérique du Nord et d’Extrême-Orient.
Le sang de Re’em a le pouvoir de donner une immense force à celui qui en boit, mais il est si difficile de s’en procurer qu’on n’en trouve pratiquement pas sur le marché officiel.


Le Rémora est un poisson argenté qu’on trouve dans l’Océan Indien.
Doté d’un grand pouvoir magique, il a la faculté de maintenir les bateaux à l’ancre, et c’est un protecteur de marins.
La Confédération internationale des sorciers attache une grande valeur au Rémora et a promulgué de nombreuses lois destinées à le protéger du braconnage.


Le Runespoor est originaire du Burkina Faso. Il s’agit d’un serpent à trois têtes dont la longueur atteint généralement 1m90 à 2m10.
D’une couleur orange tirant sur le violet rayé de bandes noires, le Runespoor est très facile à repérer.
Bien qu’il ne soit pas particulièrement méchant, le Runespoor a été à une certaine époque l’animal préféré des mages noirs en raison de son apparence intimidante.
Chacune de ses têtes possèdent une particularité. La tête gauche, lorsqu’on se trouve face à l’animal, est celle qui organise. La tête du milieu est celle des rêves. Enfin, la tête droite est celle de la critique ; elle juge les deux autres. Elle possède également deux crochets venimeux.
Ce serpent atteint rarement un âge avancé car ses trois têtes ont tendance à se combattre entre elles.
Le Runespoor pond des œufs par la gueule, un fait unique chez les animaux magiques.
Ces œufs sont très utiles lors de préparation de certaines potions qui stimulent l’agilité mentale.


La Salamandre est un lézard qui vit dans les flammes dont il se nourrit. D’un blanc éclatant, il parait bleu ou rouge vif selon l’intensité du feu dans lequel il se trouve.
Les Salamandres peuvent survivre six heures hors des flammes si on les nourrit régulièrement de poivre. Elles vivent aussi longtemps que dure le feu d’où elles ont jailli. Le sang des Salamandres a de puissantes vertus curatives et reconstituantes.


Chez les sorciers superstitieux (particulièrement pour les adeptes de Divination), un Sinistros est présage de mort.
Ce gigantesque chien noir, de la taille d’un ours, a la réputation de hanter les cimetières et de protéger les âmes disparues.
Il est à noter qu’il est souvent dépeint avec des yeux immenses, et « ardents », et il est réputé pour être complètement silencieux.


Les Sombrals sont des créatures rares, qui volent à une vitesse incroyable.
Entièrement noirs, ils ont la tête d’un dragon et le corps squelettique d’un grand cheval ailé. Leurs yeux, d’un blanc brillant, leur confèrent un regard vide et effrayant. La superstition veut qu’ils portent malheur à celui qui les voit, mais en réalité, les Sombrals n’apparaissent qu’à ceux qui ont côtoyé la mort.
Il est très rare de pouvoir dresser une telle créature, mais c’est une chose que le Garde champêtre de Poudlard, Rubéus Hagrid semble avoir réussi : ce sont eux qui tirent les coches de l’école.
Une fois qu’il est dressé, on peut être assuré de voyager sans se perdre car il est doté d’un sens de l’orientation extraordinaire. Il suffit, pour se rendre à destination, d’indiquer son point de chute à l’oreille de l’animal.
Le Sombral raffole de viande crue et de sang. Ce sont des odeurs qui l’attirent sur des kilomètres


Le Sphinx égyptien a une tête humaine sur un corps de lion.
Pendant mille ans, les sorciers s’en sont servis pour garder des objets de valeur et des refuges secrets.
D’une très haute intelligence, le Sphinx se délecte d’énigmes et de devinettes. Il n’est dangereux que lorsque ce qu’il garde est menacé.


Le Strangulot est un démon des eaux d’une couleur vert pale, doté de cornes, qu’on trouve dans les lacs de Grande-Bretagne et d’Irlande.
Il se nourrit de petits poissons et se montre également agressif envers les sorciers et les Moldus, bien que les Etres de l’eau ait réussi à les domestiquer.
Leurs très longs doigts, sont capable de grande puissance, mais sont faciles à briser.


Le Troll est une créature effrayante qui peut atteindre une taille de 3m50 et peser plus d’une tonne. Célèbre à la fois pour sa force prodigieuse et sa stupidité, le Troll est souvent violent et incontrôlable.
Originaire de Scandinavie, ils sont aujourd’hui présents en Grande-Bretagne, en Irlande, et autres régions de l’Europe.
Les Trolls communiquent généralement par des grognements qui semblent constituer un langage rudimentaire, mais certains d’entre eux sont capables de comprendre et de prononcer quelques mots simples.
Les Trolls mangent de la chair crue, et ne se montre guère difficile sur le choix de leur proie, qui va des animaux sauvages à l’homme.


Les Vélanes sont des esprits féminins à l’apparence si séduisante que les hommes résistent difficilement à leurs charles.
Auprès d’elles, ils tentent de se rendre intéressants et se vantent pitoyablement d’exploits qu’ils n’ont jamais commis.
Il faut avouer pour leur défense que les Vélanes sont très belles. Leur peau scintille comme un clair de lune et leurs cheveux d’or blanc volent derrière elle, même sans le moindre courant d’air.
Toutefois, elles montrent un tout autre visage lorsqu’elles sont en colère. La Vélane prend alors un aspect repoussant et menaçant : son visage s’allonge et prend la forme d’une tête d’oiseau au regard cruel tandis qu’elle pousse de stridents hurlement et que des ailes couvertes d’écailles leurs poussent dans le dos.
La dualité de cette créature est en partie la raison pour laquelle un artisan n’utilise jamais de cheveux de Vélane dans la fabrication de baguettes : cela leur donnerait un trop mauvais caractère.


Le Veracrasse vit en général dans les fossés humides. C’est un vers épais, de couleur marron, qui bouge peu et dont la longueur peut atteindre jusqu’à 50 cm.
Ses extrémités sont difficilement reconnaissables de part la quantité de sécrétion produite par chacune des extrémités.
Néanmoins, on a recensé ces dernières décennies, plusieurs colonies de Veracrasses qui ont évolué. Les adultes atteignent alors jusqu’à un mètre et ils manifestent un attachement à leur propriétaire si celui-ci c’est bien occupé de lui. Ils sont également muni d’un dard, mais bavent tout autant que leurs congénères.


Le Vivet doré est un oiseau extrêmement rare et donc, protégé.
De forme sphérique, avec un très long bec fin et luisant, des yeux rouges semblables à des pierres précieuses, le Vivet doré vole à une vitesse considérable et a la faculté de changer de direction avec une habilité et une rapidité déconcertantes, grâce aux articulations de ses ailes qui peuvent tourner dans tous les sens.


Natif du Tibet, on pense que le Yéti est apparenté au Troll bien que personne ne s’en soit jamais approché d’assez prés pour établir les constatations nécessaires à cette conclusion.
D’une taille qui peut atteindre 4m50, il est couvert de la tête aux pieds par une fourrure d’un blanc immaculé.
Le yéti dévore tout ce qu’il trouve sur son passage, mais craint le feu et les sorciers habiles parviennent à le repousser.

4/ Les Moldus et les animaux fantastiques

Si étonnant que cela puisse paraître aux yeux de nombreux sorciers, les Moldus n’ont pas toujours été ignorants des créatures magiques et monstrueuses que nous nous sommes si longtemps efforcés de leur cacher.
Un coup d’œil à l’art et à la littérature Moldus du Moyen-âge indique que de nombreuses créatures aujourd’hui imaginaires étaient connues alors pour être bien réelles.
Le Dragon, le Griffon, la Licorne, le centaure, le Phénix, et bien d’autres encore, sont représentés dans les œuvres Moldues de cette période, bien que, le plus souvent avec une inexactitude presque comique.
Pourtant, un examen attentif des bestiaires Moldus de l’époque montre que la plus part des animaux fantastiques ont complètement échappé à l’attention des Moldus, ou bien ont été pris pour autre chose.
Une compréhension imparfaite est parfois plus dangereuse que l’ignorance, et la peur que les Moldus éprouvaient à l’égard de la magie était sans doute aggravée par la terreur de ce qui pouvait se cacher dans les herbes de leurs jardins.
Les persécutions que les Moldus infligeaient en ce temps là aux sorciers atteignaient une intensité jamais connue jusqu’alors, et la vue d’animaux tels que les Dragons ou les Hippogriffes ne pouvait que contribuer à l’hystérie Moldue.
Combien d’espèces pouvait on cacher aux Moldus, et lesquelles ? Où et quand fallait il les dissimuler ? Le débat fit rage jusqu’en 1692.
Finalement, un accord fut conclu. Vingt-sept espèces qui allaient par ordre de taille, des Dragons aux Bundimuns, devraient être cachées aux yeux des Moldus pour créer l’illusion qu’elles n’avaient jamais existé que dans leur imagination.
Ce nombre fut augmenté dans les siècles qui suivirent au fur et à mesure que les sortilèges de Dissimulation se perfectionnaient.
En 1750 fut introduit dans le Code international du secret magique l’article 73 auquel se conforme aujourd’hui tous les MdlM du monde :
Chaque administration ayant autorité sur les sorciers de son pays devra exercer sa responsabilité en matière de Dissimulation, de soins, de contrôle de tous les animaux, êtres et esprits magiques résidant sur son territoire.
Dans le cas où l’une de ces créatures porterait atteinte à un Moldu ou attirerait son attention, l’administration du pays où aurait lieu l’incident, serait exposé à des sanctions disciplinaires décidées par la Confédération internationale des Sorciers.

(d'Emir Karajic)